J’étais en train de travailler sur une généalogie, celle de la famille Auriol de Labessière-Candeil dans le Tarn. Derrrière mon ordinateur. Tranquille. Et je tombe sur le mariage le 3 floréal an 13 de Jean-François-Baptiste Auriol, fils de Jean-Louis-Patient Auriol et de Marie-Anne Giberles, habitant Labessière-Candeil, avec Marguerite Louise Douat, fille de feu Claude Douat et de feue Elisabeth Birbes, née à Albi, ayant quatre ans de plus que son mari. Jusque là, rien que du très normal. Bon, l’épouse est plus âgée, d’accord mais à part cela, rien que du très normal je vous dis. Je poursuis la lecture de mon acte afin de noter les témoins. Le premier témoin est le père du fiancé. Le deuxième est beaucoup plus intéressant. Je cite : « En présence de feu Etienne Bouissou, âgé de sinquante quatre ans, oncle du futur, domicilié à Labessière ». Pardon ? J’ai relu plusieurs fois. Me serais-je trompé dans ma lecture ? Que nenni. L’officier d’état civil a bel et bien écrit : « en présence de feu Etienne Bouissou. » N’y aurait-il pas comme une erreur ? Surtout que, pour un mort, il a l’air de bien se porter au point qu’il déclare qu’il ne sait point signer. Pour le moment, je n’ai pas d’explication. Si jamais vous en trouvez une qui soit plausible… Vous me faites un petit commentaire, merci !