J’ai eu l’honneur d’être interviewé dans le cadre de ce documentaire. Cela me fait toujours bizarre. J’ai toujours un peu l’impression que le journaliste se trompe en venant me voir. Je ne me sens pas comme un expert. J’essaie juste de bien faire mon travail.

Depuis le mois de septembre, je travaille pourtant à la mise en place de ce documentaire sur la véritable histoire du comte de Monte-Cristo. Après avoir fait travailler d’abord mes étudiants de l’université de Nîmes sur ce sujet il y a quelques années, j’ai poursuivi les recherches seul. L’an dernier, une stagiaire a travaillé à nouveau sur ce sujet malgré le confinement. Je ne sais même plus comment le journaliste en a eu connaissance. Il n’y a pas encore eu de publication à ce sujet. Par les Archives Départementales du Gard… Je crois.

Le journaliste m’a d’abord interviewé dans le cadre de la bibliothèque universitaire de Nîmes avec le cameraman en face de moi, pendant un jour. Et parfois avoir l’impression d’être une star de cinéma. « Bon, on refait la prise. Stéphane, tu marches moins vite. Tu pars de derrière la grille et tu entres dans le bâtiment. Attention… Silence… Action ! OK ! C’est dans la boîte. On se la refait encore une fois. » Trop drôle ! Et puis, après l’interview, je leur ai donné, à son équipe et à lui, dans le cadre du montage, des photos, des précisions sur l’histoire.

Plus le temps avançait, plus nous avons travaillé main dans la main sans regarder si nous étions en semaine ou si c’était le weekend. J’étais toujours disponible pour répondre à leurs interrogations. Cela m’a toujours paru normal. Ils avaient des questions au fur et à mesure que leur montage avançait, j’essayais de leur trouver le plus possible les réponses, d’apporter des précisions encore et toujours.

Et là, ce soir, cela va être le grand soir : la diffusion sur RMC Story en prime time. Cela me fait bizarre. C’est la première fois que je participe autant à un documentaire. Mes quelques expériences télévisuelles précédentes, reportages ou documentaires, je faisais les recherches et puis ensuite je n’avais plus de contacts. Et je découvrais le produit fini lors de la diffusion (ou pas si la télé était étrangère comme Radio Canada).

Merci à Mitchell, Mélissa et Thibaut, merci à leur équipe, pour cette expérience. Vraiment merci ! J’ai adoré travailler comme cela.