Comment cela, le produit archives ? Hérésie !!!! Les archives ne sont pas un produit. Non ? Et bien si ! C’est peut-être en l’étudiant ainsi que, en tout cas, pour moi, je peux justifier la mise en place des licences de réutilisation commerciale et les prix pratiqués pour celles-ci. Un produit culturel, donc, est décomposable comme tout produit culturel en deux volets : l’offre centrale : les archives en elles-mêmes que tout un chacun peut consulter du moment qu’il est inscrit aux Archives Départementales, Nationales, Municipales… une offre périphérique. Cette offre périphérique se décompose elle-même en deux services : les services d’agrément prolongeant l’offre fournie par les services d’archives et l’expérience que tout un chacun peut en retirer. Cela peut être, par exemple, des cours de paléographie, le service éducatif, la vente de cartes postales, la mise en place d’expositions, d’ouvrages historiques. Je mets personnellement dans cette catégorie les inventaires, index et autres car ils permettent d’apprendre à se repérer dans les différentes séries des archives. les services d’équipement rendant l’offre plus accessible et facilitant ainsi l’expérience. C’est typiquement le rôle des sites Internet des services d’Archives. Notre expérience des archives, notre comportement de « consommateur », s’explique alors sans trop de problème. Nous recherchons tous, généalogistes amateurs ou professionnels, débutants comme confirmés, une gratification affective procurée par le symbolisme, l’esthétisme et l’hédonisme de ce produit culturel un peu particulier.