Je me pose des questions sur une de mes pratiques professionnelles : Quel est le mieux ? Envoyer tous les mois au fur et à mesure des recherches les documents trouvés à mes clients, comme je le fais actuellement et depuis maintenant sept ans. Ou bien, ne rien leur dire, ou pas grand chose, et leur envoyer à la fin de mes recherches, un rapport final relié. Ce dont je suis sûr, parce que cela fait doublon et que c’est complètement une perte de temps, c’est de leur envoyer des informations au fur et à mesure de l’avancée des recherches puis de faire à la fin un rapport final relié. Peersonnellement, je préfère leur dire où j’en suis de mes recherches dans le corps de mes courriers plutôt qu’ à part de ceux-ci. Ils ont bien sûr à part les résultats : les cotes, le dépouillement des documents consultés. Mais, les explications du pourquoi j’en suis arrivé là au jour où je leur écris sont données dans le corps de mes courriers. De même, je n’ai jamais envoyé, ou très rarement, un arbre généalogique à mes clients. Je crois que les seules fois, c’est quand on m’a commandé des généalogies-cadeaux. Je pars pour cela du principe qu’ils sont généalogistes. Donc, en fonction des documents que je leur envoie, ils sont en capacité de le faire eux-mêmes, sur leur logiciel ou manuellement. Je ne vais pas mâcher entièrement leur travail ni gâcher leur plaisir. Autant leur envoyer un gedcom sous Cd-rom sinon ! De ce fait, je ne travaille que très rarement avec un logiciel généalogique. Cela n’a pour moi, en fonction de ma méthode de travail, aucun intérêt. Je travaille quasi-exclusivement sous Word. Je me considère plus comme un dépouilleur d’archives. Ils sont bloqués, ils ont des difficultés de lecture, ils ont besoin d’un passeur entre les documents et eux. Bref, je suis pour eux cet intermédiaire. Ce que je leur vends, ce sont mes compétences de dépouilleur d’archives. Je leur fais gagner du temps. Avec les logiciels actuels, tout le monde peut faire un arbre généalogique du moment qu’il a les informations pour le faire. J’essaie de me mettre dans leur peau. S’ils le pouvaient, ils seraient aux Archives tous les jours à dépouiller puis classeraient ensuite chez eux les documents récoltés. Ils ne le peuvent pas. Je fais une étape pour eux. Pourquoi est-ce que je leur imposerais ma manière de classer les documents en leur fournissant un rapport relié ? En quoi est-elle meilleure que la leur ? Parce que je suis professionnel et pas eux ? Je ne le crois pas. Je n’ai pas cette prétention. Qu’en pensez-vous ?