Après un débriefing avec la Boutique de Gestion, j’attendais donc que mon probable futur associé reprenne la main. Ce qu’il vient de faire. Nous commençons à entrer dans le concret, à sa demande. Voici ce qu’il m’écrit : Le rendez-vous selon lui a été intéressant et a permis de dégager des pistes de travail pour les rencontres prochaines. Deux points sont à étudier de près selon lui. Le premier concerne la question du fond documentaire de chacun, et notamment ce qu’il deviendra en cas de séparation ; pour en savoir plus sur ce point, il se renseigne auprès d’un juriste ou avocat spécialiste de la question et me tient au courant. Le deuxième point concerne la viabilité du projet dans la mesure où, en tout cas pour l’instant, je n’en dégage que l’équivalent d’un Smic ; il peut arriver que cela soit plus, voire moins selon l’activité mensuelle, il en a bien conscience et l’accepte. Reste à savoir si, sur cette référence, on peut mettre en place un projet à deux, viable en lui-même et pour chacun de nous. Pour répondre à cette question, La Boutique de Gestion lui a donc proposé de mettre en place, avec mon expert-comptable, un prévisionnel « simulé ». Il faudrait donc, d’une part, évaluer même approximativement mon fonds de commerce, et d’autre part, que je lui indique la façon dont j’ai (ou compte) évaluer mon fond documentaire, encore une fois même approximativement, afin qu’il puisse pratiquer le même type d’évaluation sur son fond propre. Ce qu’il propose ensuite c’est de nous retrouver, avec l’expert-comptable, et établir tout d’abord une répartition « simulée » des parts, une répartition des activités de chacun et, du coup, un « premier » prévisionnel. La Boutique de Gestion propose de nous revoir éventuellement par la suite pour affiner ce prévisionnel. Je trouve ses idées intéressantes. Cela nous permettra, il me semble, d’y aller lentement mais sûrement, en toute connaissance de cause. La deuxième étape pourrait être, sur cette base, de bien discuter entre nous et de nous mettre d’accord définitivement pour lancer l’association. Par contre, en ce qui concerne le prévisionnel, ce qui me semble important, c’est de tenir compte aussi de mes projets et de ce qu’ils pourraient rapporter à terme. Tant qu’à faire un prévisionnel, autant qu’il soit le plus réaliste possible et que chacun de nous ait toutes les cartes en main.