De quoi se compose le marché généalogique actuellement ? Quels en sont les produits ? Qui s’y est vraiment penché dessus ? Et si on essayait de répondre à ces questions ? A mon avis, le marché généalogique se compose des acteurs suivants actuellement : Des cercles généalogiques amateurs. Ils sont regroupés pour la plupart au sein de la Fédération Française de Généalogie. Des éditeurs spécialisés classiques. Des éditeurs spécialisés Internet. Des généalogistes professionnels. Ils sont regroupés au sein de plusieurs chambres syndicales, certaines ayant construit récemment une union. Du point de vue des partenaires de ce marché, il y a bien évidemment les Archives, qu’elles soient départementales, municipales ou nationales. Les Archives, municipales ou départementales, mettent aussi en ligne les registres d’état civil et paroissiaux qu’ils numérisent. De ce point de vue, à mon sens, elles appartiennent aussi au marché généalogique mais d’une manière différente car, étant des administrations, elles n’ont pas à faire des bénéfices à ce sujet. Pour la plupart, la mise en ligne est gratuite. Mais elles font concurrence aux cercles de généalogie amateurs et à leurs diffuseurs. Quoique, comme il s’agit d’actes numérisés, si les personnes qui les consultent n’ont pas suivi un brin d’initiation en paléographie, leur lecture peut s’avérer ardue. Le public qu’elles touchent n’est donc pas forcément le même. Quels sont les produits ? D’après ce que nous venons de voir précédemment, il y a donc en vente : des ouvrages : guides, généalogies de familles célèbres ou pas, armoriaux, cartes, etc. des fiches à remplir : arbres généalogiques quelle que soit leur forme, fiches de dépouillement, fiches Soza-Stradonitz. Des relevés d’actes par le biais d’Internet : actes filiatifs ou non, issus des travaux effectués par les cercles d’amateurs (NMD, BMS, CM, Test.) Des recherches payantes, effectuées par les professionnels. Jusqu’à présent, chacun est resté dans son pré carré. Et pourquoi ne pas bousculer un peu tout cela ?