On m’a posé la question par l’intermédiaire d’un commentaire sur le blog de Christine Lescène : qu’avez-vous comme propositions à faire pour une personne qui ne cherche que de la généalogie ?
J’ai reformulé la question ainsi : Quel livrable est possible chez moi pour une personne qui ne cherche que de la généalogie ? C’est une question importante, la première ou presque qui m’a été posée lors de mes formations en marketing et en communication.
Personnellement, je demande d’abord à la personne qui me contacte ce qu’elle désire si elle n’est pas généalogiste. Elle vient me voir dans quel but ? Que l’état civil ou pas ? Tous ses ancêtres ou qu’une famille en particulier ? On s’arrête à la Révolution ou on va plus loin ? Est-elle pressé ou pas ?
Une fois ces questions résolues, je peux lui proposer l’arbre généalogique d’ascendance bien sûr, c’est le basique (il peut être écrit à la main si elle le désire) en autant d’exemplaires qu’elle le désire et dans le modèle qui lui convient (cela nous est déjà arrivé de proposer au client tous les modèles possibles et imaginables, papier ou informatique, avant de tomber d’accord sur le Générama, écrit à la main, en trois exemplaires), les actes en résumé par couples et / ou en photos, les fratries, un livret d’anecdotes glanées au fur et à mesure de mes recherches, toutes les explications nécessaires pour qu’elle puisse comprendre mon cheminement de pensée.
Si elle le veut, avant de tout lui livrer, je peux lui proposer de faire elle-même à partir des actes que je lui envoie un début d’arbre. Ce sont ses ancêtres, elle a peut-être envie de se les approprier après tout, même en n’étant pas généalogiste. Donc si ce besoin apparaît, à moi de lui répondre. Je suis là pour elle, un passeur entre ses ancêtres et elle. Je réponds uniquement à son besoin.
Si cette personne est généalogiste, elle sait souvent ce qu’elle veut. C’est plus simple tant pour elle que pour moi pour le livrable. Elle me contacte en effet dans un but bien précis, souvent pour la débloquer dans une de ses recherches. Et là, le plus souvent, je me contente de lui fournir les actes. Je ne vais pas la priver du plaisir de tout rentrer dans son logiciel. Déjà qu’elle n’a pas le plaisir de la recherche, puisqu’elle me l’a confié, je ne vais pas la frustrer complètement non plus. Donc uniquement les données. Pour un plaisir a minima. Sauf si elle me demande plus bien sûr. Là encore, je suis là pour répondre à ses besoins, pas pour m’imposer.
Cette question du livrable me semble très importante. Il faut la réfléchir, l’écrire. Et surtout communiquer sur ce qu’on peut donner. Cela peut être important pour se différencier, obtenir un devis quand nous sommes en concurrence sur un dossier. J’ai déjà remporté des devis juste grâce à cela.