Quand la promotion fan-club s’est intéressée à la généalogie d’Adolphe et Ferdinand Crémieux, il y eut un « petit » os. Dans le Comtat Venaissin et en Avignon, des noms tels que CAVAILLON, BEAUCAIRE, CARCASSONNE, BEDARRIDES, DIGNE, DELPUGET (de Puget, 06), LUNEL, MILLAU et bien d’autres peuvent se trouver.Vraisemblablement des Juifs expulsés de France au Moyen Âge et de Provence quand elle a été rattachée à la France. Les Etats du Pape constituaient alors pour eux une sorte de refuge acceptable. Reste une énigme, et bien sûr, il fallait que cela tombe sur nous : le nom de CREMIEUX. Malheureusement, une mention du type « Moïse de Crémieux » qui signalerait qu’il provient du village de Crémieu (Isère) n’a jamais été trouvé. Donc c’est une piste qu’il faut oublier. Autre problème : Suivant l’endroit, le nom se modifie. Ce qui n’a pas simplifié la recherche. Ainsi, au dix-huitième siècle, si on rencontre beaucoup de Crémieux à Carpentras, on ne rencontre, à Cavaillon, que des Crémy, Crémuy ou des Carmi. Et ce sont bien les mêmes pourtant : Nés Crémieux à Carpentras, ils vont se marier Crémy à Cavaillon. Donc, pour simplifier, Crémieux = Crémieu = Cremy = Crémuy= Carmy = Carmi= Carmine = Crémine. Nom de Zeus ! Nous voilà bien ! Damned de Damned ! Du coup, certains préfèrent y voir une origine hébraïque plutôt qu’un nom de commune. Cela signifierait « le jardinier, celui qui s’occupe des arbres ». Carmy désignerait le métier de vigneron. Jardinier, vigneron, on n’est pas très loin l’un de l’autre. En espérant que ce soit la bonne étymologie.