Je crois que l’arrivée de mes étudiants du DU à distance, les compliments que j’ai pu recevoir par ailleurs par rapport à l’employabilité des DU présentiels (trop tôt pour savoir pour ceux à distance), les projets qui sont petit à petit en train de se mettre en place font que je m’épanouis de plus en plus dans mon travail de généalogiste familial. En tant que travailleur handicapé, poly-handicapé même, le corps peut avoir du mal à suivre l’esprit. Il me faut donc prévoir des séances de repos complet. Mais à part cela… Oui bien sûr, handicapé, la situation n’est pas des plus simples. Croyez pas ! La moitié de mes charges sont dues à mon handicap : que ce soit le manque de productivité qu’il entraîne ou le fait de devoir avoir une collaboratrice (je ne le lui dirais jamais assez, c’est une perle !) pour y pallier. Un généalogiste « valide » a déjà des difficultés quand il est familial. Alors imaginez un généalogiste handicapé. Parce que, handicap ou pas, on ne vous fait pas de cadeau. Pour l’expert-comptable, le banquier, l’handicap n’entre pas en ligne de compte. Ce qu’ils regardent c’est le bilan comptable et votre compte de résultat à la fin de l’année. Pas les difficultés que vous devez surmonter au quotidien pour y arriver. Peut-être faudrait-il envisager un ajustement comptable pour les entrepreneurs handicapés. Mais c’est un autre sujet. Il n’empêche : les projets d’ouvrages (le prochain, toujours en collaboration, va paraître aux Belles-Lettres d’ici la fin de l’année), les articles, la paléo, les demandes différentes de ce que je fais d’habitude (et les compétences qu’il faut avoir malgré tout), les demandes de mes étudiants (à ne pas oublier)… Bref je kiffe mon taf ! Vraiment ! Même s’il peut y avoir des ratés. Mais ce n’est pas grave. L’essentiel c’est d’aller au travail tous les jours en chantonnant sans être ni millionnaire, ni drogué ni l’un des 7 nains. Simplement heureux d’aller bosser. Et ça j’ai !