En 1920, Antoine-Joseph et sa famille rentrent en France. Antoine-Joseph prend une retraite bien méritée. Ils rentrent à Réquista, dans l’Aveyron, dans la maison où Antoine-Joseph est né. Sauf que… petit problème. Dans la maison vit la Delmas vieille, Marie Canivenq de son nom, mère d’Antoine-Joseph. Sale caractère d’après ce que j’ai pu entendre d’elle. Il y a une salle et deux chambres au dessus, l’une plus grande que l’autre. Antoine-Joseph arrive avec trois enfants. Même si une des chambres est grande, ça manque un peu de place ! Seule solution : doubler la maison. Antoine-Joseph s’y attelle donc. Tout le monde va se serrer le temps que les murs se montent. En quelques années, quand même, Antoine-Joseph aura rajouté une salle à manger et une chambre au dessus. La maison s’agrandira encore avec mon grand-père qui la doublera une fois de plus : salle de bains et deux nouvelles chambres en haut, étable et une grande pièce dite l’évier en bas. Quatre générations vécurent en effet ensemble de 1927 jusqu’à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.