Et si nous divisions notre clientèle en trois classes d’âge ? Au vu de ce qui se passe dans le monde de la généalogie, je crois que c’est possible. Les baby boomers sont nés entre 1945 et 1964. Ils ont connu les Trente Glorieuses, Martin Luther King, les guerres d’Algérie et du Vietnam, Mai 68 pour les plus anciens. Considérés comme « chanceux », ils ont commencé leur carrière à l’époque du plein emploi et profitent ou vont profiter d’un système de retraite viable. Jusqu’à présent c’est notre coeur de cible. La génération X est née entre 1965 et 1979. Ce sont les enfants de la crise économique, des chocs pétroliers, du sida, des divorces, de la fin de la guerre froide. Ils sont en général perçus comme une génération de transition qui n’a pas su trouver ses repères. Je peux en parler de la sorte, c’est ma génération. ILs font de la généalogie, ont moins de 50 ans et assument… ou pas. Et enfin vient la fameuse génération Y née entre 1980 et 1995. Ils ont tujours connu l’ordinateur personnel, les jeux vidéo, Internet. Ils sont réactifs, opportunistes et pragmatiques, très mobiles, privilégiant l’instant présent et la qualité de vie selon les sociologues qui se sont penchés sur leur cas. Nos généalogeeks. Qu’on le veuille ou non, ce sont eux l’avenir. La culture que cette génération véhicule, prônant autopartage, rapidité ou encore mixité, deviendra la nouvelle norme. Ce n’est pas à eux de s’adapter, c’est à nous, professionnels ou associations, de nous adapter à eux. Tout en n’oubliant pas les autres et en leur proposant des produits qui leur soient adaptés. Du travail de réflexion et de prototypage en perspective !