En faisant des recherches pour mes cours à Nîmes, je suis tombé sur une nouvelle numérotation généalogique. Voici ce qu’en dit sont inventeur, dans le cadre d’un forum : « La numérotation Beruck se base d’abord et avant tout sur celle inventée par l’ami des généalogistes, Jérôme de Sosa. Le personnage central sur lequel vous bâtirez votre classement se nomme le de cujus et portera le numéro 1. Les ascendants de celui-ci obéiront à la règle qui veut que le père d’un individu soit représenté par un nombre égal au double de celui que porte son enfant, la mère étant représentée par un nombre égal au double de celui que porte son enfant plus un. Numérotation Jusque-là, rien d’innovant. Passons donc au cœur du problème : les descendants des ascendants du de cujus. Pour numéroter un tel individu, il suffit de rajouter l’initiale de son prénom à celui de ses parents qui est le plus proche de la numérotation de Sosa du de cujus. La numérotation se base donc sur la filiation directe : un enfant n’aura comme début de numérotation celle de son père que si celui-ci est descendant de la lignée principale. Sexe Les hommes sont représentés par une lettre majuscule, les femmes par une minuscule. Si le prénom est inconnu, l’initiale sera remplacée par le symbole mâle/femelle, suivant le cas. Alliés Pour numéroter un allié (un compagnon/une compagne), qui n’est donc pas un descendant d’un ascendant du de cujus (sauf exception : voir IMPLEXES), il aura la numérotation de sa moitié suivit du symbole « & » et de son initiale. Les enfants issus d’une relation entre un allié et un individu extérieur à la famille auront la numérotation de l’allié suivit de leur initiale. L’individu non allié aura la numérotation de l’allié suivit du symbole « & » et de son initiale. Initiales Le problème qui se pose est le cas fort courant de plusieurs membres du même sexe d’une fratrie (recomposée ou non) ayant les mêmes initiales. Il est alors donné arbitrairement à l’un des enfants problématiques le suffixe « 2 ». Il est évident que si nous avons X individus de même sexe aux mêmes initiales, nous rajouterons les nombres correspondants derrière l’initiale de chacun. Le « 1 » n’étant pas attribué, il y aura donc un de ces enfants qui ne comptera que son initiale. De même, si un individu a eu plusieurs conjoints et que ceux-ci ont les mêmes initiales, la règle du suffixe chiffré sera d’application. Parrains/marraines Pour ce qui est des membres extérieurs à la famille, ils porteront la numérotation de leur filleul le plus âgé suivit d’un astérisque « * » et de leur initiale. Si un membre de la famille en parraine un autre, il ne sera pas représenté par cette numérotation. Implexes Comme les individus issus de ce genre de situation peuvent avoir plusieurs numérotations, il faut donc respecter une priorité dans celles-ci. Il convient de prendre celle débutant avec le Sosa le plus petit. Si les différentes numérotations comportent le même , la lignée la plus directe (le moins de « & ») primera. S’il n’est toujours pas possible de les départager, la numérotation la plus courte sera de mise. Enfin, dans le cas d’individus issus de cousins germains dont les deux numérotations possibles sont les mêmes hormis la dernière lettre, celle du père l’emportera. Généalogie d’un allié Pour remonter la généalogie d’un allié, ses ascendants seront soumis à une numérotation de Sosa. Ils se verront donc attribuer la numérotation de l’allié (devenu de cujus secondaire) suivie d’un tiret « – » et du numéro Sosa correspondant. Toutes les règles citées jusqu’ici s’appliqueront, en n’oubliant pas que tout individu issu de la branche principale reste prioritaire. Remarque : Il existe un cas particulier où deux frères/cousins s’unissent à deux sœurs/cousines et où aucune des priorités de numérotation précitées ne permet de déterminer de de cujus secondaire. Il sera donc laissé au soin du généalogiste de le choisir sur base d’autres critères ou arbitrairement. Priorité de classement Il est fortement conseillé d’écrire chaque individu sur une fiche individuelle afin de permettre l’insertion de nouveaux individus dans le futur. Ainsi, pour avoir une facilité de lecture de vos données, il faut donner une priorité entre les différents types de caractères afin de classer efficacement ses fiches. Je préconise celle-ci : nombre > lettre > mâle/femelle > & > – > * » Le seul inconvénient de cette numérotation est celui inhérent à la numérotation de Sosa : elle doit être entièrement revue si l’on change de de cujus. Vous l’avez compris, il s’agit d’une numérotation globale, dont on se sert principalement au début, avant d’utiliser un logiciel, quand on veut assimiler les différents liens de parenté et avoir une vue d’ensemble de la généalogie que l’on commence. Pour moi, c’est véritablement une numérotation de compréhension de « la généalogie, comment ça marche ? ». J’avoue que je ne la connaissais pas avant de tomber par hasard sur le forum où Christophe Beruck l’expliquait. Mes étudiants étant pour la plupart des débutants, elle m’a semblé intéressante à leur faire connaître en parallèle de Sosa-Stradonitz et d’Aboville. Je ne sais pas par contre si cette numérotation aura le même succès international que les deux autres. Et vous qu’en pensez-vous ?
5 réponses à “La numérotation Beruck”
Bonjour,
Système tarabiscoté & s’inspirant de Sosa. J’ai élaboré, en quelques années, un autre sortant des sentiers battus. GENEAX est basé sur les périodes de procréation de la femme. C’est-à-dire, de ses 17 ans à ses 42, soit 25. Chaque période est de 50 ans & chevauche les autres de 25 !!! Exemple : je suis né en 1928 & mon épouse en 1933(période 1900_1950). Mon acronyme sera L & celui de mon épouse (L). Mon père °1899 = M (période 1875_1925)& ma mère °1910 = (M). Mon beau-père °1908 = 12, puisque L est la 12e lettre ! Le père de ce dernier = 12A & sa mère 12(A)= période 1850_1900 ! Les frères ont le même sigle + une minuscule en exposant, alors que les soeurs l’obtiennent en ITALIQUE. Les mariages multiples se définissent par une minuscule en indice. Donc, ce système est parlant avec un minimum de signes. Ceci n’étant qu’un aperçu. Ciao
Bonjour,
Merci pour vos explications. Un seul point me gêne : la période de procréation de la femme qui n’est pas forcément de 25 ans. Je vais juste prendre un exemple : Rose Esquilat, une de mes ancêtres, a commencé à procréer à 11 ans et a arrêté à 27 ans, soit 16 ans. Sa fille Rose Maurel a commencé à 13 ans et a arrêté à 45 ans, soit 32 ans. Les deux ont fait 14 enfants dans leur période de procréation. Mais sinon c’est intéressant comme système. Merci encore.
Bonjour,
Parmi les 15000 personnages de ma généalogie, une seule personne a procréé à 42 ans ! C’était la mère de ma grand’mère. Notez qu’avant les années 1300, les nobles étaient mariés officiellement à 13 ans. Vos 2 exemples sont des exceptions. Chez GENEAX, si la période de procréation est dépassée, il suffit d’indiquer l’acronyme en rouge ! L’avantage chez moi, c’est qu’on arrive à la période 1550_1600 en donnant la lettre Z à l’ancêtre direct, alors qu’avec Sosa ou Beruck, on arrive à 64.000 ne signifiant rien !!! Comme j’ai une ascendance noble, j’ai utilisé l’alphabet gothique pour 26 générations supplémentaires. J’atteins ainsi les années 900_950 alors qu’avec les autres systèmes on atteint les centaines de milliers sans signification ! L’épouse obtient le même acronyme que son chéri, mais entre parenthèses ! Quant à donner un sigle aux parrains & marraines venant de l’extérieur de votre généalogie, comme le fait Beruck, je ne vois aucun intérêt. Le parrainage provenant des oncles, tantes qui sont déjà signalés. Ciao.
BELLE-FAMILLE.
C’est parce que la lettre « L » est la douzième lettre de l’alphabet que son beau-père sera mentionné 12 ! Les parents de 12 seront nommés 12A et 12 (A). Le père de 12 (A) obtient 121 et la mère 12 (1). Comme vous l’aurez deviné, le chiffre 1 est choisi selon le même principe, puisque A est la première lettre de l’alphabet. Lorsque nous atteignons 4 chiffres, nous faisons suivre par un point avant de continuer. C’est pourquoi qu’avec 1211, la mère aura 1211 (A) et son père: 1211.1.
Le système a même pensé à éviter toute confusion, le beau-père des lettres A à K sera toujours 1 à 11, mais pour certains ancêtres nous devrons les appeler différemment. En voici la raison: les beaux-pères de K et U sont mentionnés 11 et 21. Comme nous enregistrons le beau-père de A avec le nombre 1, le père de ce dernier devient 1A & l’épouse obtient 1(A). Le père de cette dernière est affublé de 1°1 pour le différencier du beau-père de K ! Vous saurez faire l’analyse pour 21 & 2°1.
Voici une autre illustration de la simplicié & l’efficacité du système.
Fumeux cette numérotation !!!
Elle nécessite d’avoir un lexique pour la lire.
Pour moi, j’ai utilisé au début la numération Pélissier ; j’ai été rapidement débordé par des triples implexes voire même des quadruples. Mon fichier généalogique atteignant près de 120.000 personnes, je me suis limité à revenir à des bases logiques simples où un individu est enfant d’un éventuel père et d’une mère tout en respectant la numérotation Sosa qui a le mérite d’exister depuis plusieurs siècles.
L’informatique n’étant qu’un outil comme un crayon, elle respecte cette logique simple ; elle aide seulement à enregistrer des informations, les extraire et les présenter sur papier sous des formes variées.
Soyons simples, la plupart des généalogistes amateurs sont facilement perdus avec ces numérotations trop récentes pour pouvoir garantir une pérennité quant aux plus rompus, ils s’arment d’un logiciel efficace pour s’y retrouver.