Coincé dans une salle d’attente, il y avait sur une table basse, outre les magazines habituels, différents numéros du Monde Magazine. Dans l’un d’eux, il y avait une longue interview du responsable de la bibliothèque de Harvard : Robert Darnton. Très intéressante, notamment sur la démocratisation du savoir (une comparaison XVIIIe siècle / civilisation d’Internet), le problème de la conservation des données numériques. Dans cette interview, il citait aussi une technique qui existe pour les livres numériques et qui doit pouvoir, à mon avis, être transposable aux archives. De quoi s’agit-il ? Il existe un logiciel qui vous permet de télécharger des ouvrages, sans possibilité de les imprimer, avec effacement automatique au bout de 3 jours de votre ordinateur. A mon avis, cela doit pouvoir se transposer pour les archives numérisées. Cela pourrait peut-être même simplifier la question des licences commerciales de réutilisation. Cette durée de temps doit pouvoir être gérable, raccourcie ou alongée. Je suppose que cette durée a été choisie parce qu’il faut quand même laisser le temps de lire l’ouvrage à celui qui l’a téléchargé. Surtout s’il prend des notes en même temps. Comment commercialiser quelque chose qui a été téléchargé et qui s’efface automatiquement au bout de 3 jours maximum de votre ordinateur, quelque chose que vous ne pouvez pas non plus imprimer ? C’est un temps très court, à moins d’avoir toute une équipe de dactylos derrière pour copier dans un format différent. Mais serait-ce rentable ? Juste une idée comme cela. Mais j’ai trouvé le principe intéressant.