Vous le lisez souvent : le métier de généalogiste professionnel est un métier difficile, avec un turn-over important (mais qui n’a pas été concrètement mesuré depuis l’existence de la profession). J’en passe et des meilleures… Foin de fatalisme. Concrètement, qu’est-il possible de faire ? L’INSEE vient de publier à ce sujet une étude : pourquoi une entreprise dure-t-elle ? Une entreprise sur deux est toujours en activité 5 ans après sa création. Pourquoi ? Ce qui est primordial, fondamental, là où vraiment il ne faut pas se planter, c’est le démarrage de l’activité. La préparation du projet, l’accompagnement de son créateur sont capitaux. Plus on est accompagné, plus on prépare en amont, meilleur cela marche. Expérience et profil du créateur sont tout aussi importants. Je suis désolé de le dire ainsi mais un salarié et un entrepreneur libéral n’ont pas la même manière de penser car l’investissement n’est pas le même. Les 35 h pour un entrepreneur libéral, cela se fait en 3 jours, pas en 5. Je rajouterais que l’accompagnement c’est aussi, quand on est en activité, dès qu’on en ressent le besoin. Ce n’est pas : je me suis fait accompagné au début et puis basta ! Parce que sinon, c’est le nez dans le guidon à ne pas savoir le relever. Donc la galère. C’est certes un métier passion, mais nous sommes aussi des professions libérales avec les mêmes problèmes que la majorité de celles-ci. Donc… Dès qu’on en ressent le besoin. Selon l’Insee, avant de se lancer dans un secteur d’activité, il faut avoir au moins 10 ans d’expérience dans celui-ci. Et il faut aller dans un secteur dont on était proche professionnellement. C’est facile à dire mais pour un généalogiste familial ce n’est pas vraiment facile à faire. Si vous connaissez des secteurs d’activité proches, vous me le dîtes ! Je n’en ai pas encore trouvé. Par contre, un bon généalogiste amateur ne fait pas obligatoirement un bon professionnel. Il faut le garder en tête. Généalogiste familial, c’est un métier véritable. Toujours selon cette étude, plus le créateur investit financièrement au moment de la création, plus l’entreprise a des chances d’être pérenne. De même, une société dure plus longtemps qu’une entreprise individuelle. Désolé pour les auto-entrepreneurs ! Enfin, plus le chiffre d’affaires et le nombre de salariés (si c’est possible pour ces derniers) ont progressé 3 ans après la création, plus elle a de chances d’être pérenne. Le chiffre d’affaires, on peut toujours l’améliorer, soyons créatifs. Des salariés chez un généalogiste familial, cela va être plus compliqué. Par contre, prendre des stagiaires est toujours possible.