Un problème n’arrivant jamais seul (les problèmes c’est comme les bananes, cela vient par régime), il me faut désormais m’occuper de la question de mon expert-comptable. Car je veux en changer, n’ayant pas de lui ce que j’attends d’un expert-comptable. Et apparemment, cela n’a pas l’air si simple. Pendant 5 ans, tout s’est déroulé à merveille. L’expert-comptable que j’avais me satisfaisait pleinement. Mais il a pris sa retraite et a revendu son cabinet, personnel et clientèle, à la fin de l’année 2007 à un autre cabinet d’expertise-comptable. Et là, au moment où il y a tous mes chamboulements, où j’ai vraiment besoin de conseils pour développer au mieux mon entreprise, je n’ai plus ce que je demande, ce que j’attends. Quel est mon point mort ? Il ne peut me le dire. Quels sont les postes dépenses à surveiller de plus près dans ma comptabilité ? Il ne peut me le dire. Comment embaucher au mieux ? Il ne peut me le dire, sauf à me conseiller d’embaucher au noir. Mais bien sûr, j’y pensais justement ! Il est fou, on ne conseille pas çà, c’est une bombe à retardement dans mon métier avec les déplacements que nous pouvons avoir ! De toutes les façons, embaucher au noir est une prise de risque dans tous les métiers. Embaucher au noir ! N’importe quoi ! Entendre cela de la part d’un expert-comptable, j’hallucine ! Je lui dis que j’ai besoin d’accompagnement pour trouver des solutions. Il me répond qu’il n’existe aucune solution dans mon cas et que du coup aucun accompagnement ne se fera. Bref, il faut que je change. Sauf qu’il ne veut pas que je parte à la date décidée, à la fin de l’exercice 2008. Il veut m’obliger à rester un an de plus chez lui. Sinon, je dois lui payer 25% des honoraires HT qu’il aurait dû percevoir en 2009. Le problème c’est autant j’ai signé une lettre de mission avec mon ancien expert-comptable, autant avec lui rien n’a été signé. Et cela me pose plein de questions. J’ai eu affaire à deux structures juridiques complètement différentes, avec du papier à en-tête différent, un nom différent, des sièges sociaux différents, des associés différents. Bref deux structures que l’on ne peut confondre. Toutes les deux se sont certes occupées de ma comptabilité. Mais les conditions de départ de chez l’une dans la lettre de mission que j’ai signé sont-elles valables pour l’autre avec qui je n’ai rien signé ? Pour moi, rien n’est moins sûr. Mais c’est à vérifier. Je ne suis pas du genre à me laisser faire.