Sous ce titre un peu provocateur, se cache en fait une nouvelle réalité pour mon entreprise de généalogie : les stagiaires ! Pourquoi ce titre ? Parce qu’autant eux que moi, nous sommes en phase d’observation les uns vis-à-vis des autres ! Si de mon côté, je dois, comme toute entreprise recevant des stagiaires, préparer leur stage, veiller à ce qu’il s’accomplisse le mieux possible (de toute façon comme je n’ai pas de photocopieuse, ils ne pourront pas faire que des photocopies, comme l’image spinalienne le veut encore), de leur côté, ils se trouvent dans une entreprise pas banale, disons plutôt pas courante dans la vie entrepreneuriale, dans le tissu économique : un généalogiste ! Bref, une bête curieuse. Si, si ! Au point que les formations m’appellent pour me demander mon métier, ce que je vais bien pouvoir leur faire faire. Un quoi ? Leurs stagiaires vont chez qui ? Ah bon ! C’est un métier qui existe, ça ? Ne jetez pas de cacahuètes au généalogiste, il est nourri par ailleurs ! Ma première stagiaire a été une jeune lycéenne, venant en stage d’observation, certes mais autant lui montrer toute la palette du métier. De ce côté-là, elle n’a pas été déçue sans que je le veuille vraiment. Certes, il y a eu les recherches basiques. Mais …Entre Pierre Mondy qui m’appelle personnellement, un client à domicile et un partenaire qui me propose de faire des arbres généalogiques pour lui à Dubaï, elle s’attendait à tout sauf à cela. Moi aussi d’ailleurs ! Pour un stage de trois jours, cela a été un peu feu d’artifice. Mais elle est repartie ravie, avec une masse d’informations. Tant mieux ! Pour mon deuxième stagiaire, cela sera plus soft. Il faut dire qu’il s’agit d’un comptable. Et ce sera un stage d’un mois. La durée va peut-être aplanir les surprises. Je verrais bien, il commence cet après-midi. En tout cas, je me sens pleinement entreprise. Et j’aime de plus en plus cela !