Toujours pour mettre en place de nouveaux projets, je devais prendre langue à ce sujet avec mon banquier. Toujours agréable à le rencontrer, je n’en reviens pas. On s’imagine toujours que le banquier va vous dire non. Pas du tout. Il serait plutôt du genre à me dire oui pour le moment. Cela va-t-il durer ? Bref, au départ, je voulais savoir s’il était possible de mettre en place un paiement sécurisé sur Internet et à quel coût. Bien sûr, je viens avec mon projet sous le bras. Au départ, avant la rencontre, je lui ai envoyé un long courrier à propos de mes différents projets, des montants dont j’aurais besoin de sa part, des montants que je vais aller solliciter ailleurs, d’un prévisionnel sur trois ans. J’ai préféré bien préparer ma rencontre, cela peut toujours être utile ! Bien sûr aussi, je sais que depuis que la société existe, il n’y a eu aucun découvert, aucun incident de paiement de notre part. Cela le rassure aussi : avoir un client sain financièrement en face de lui qui vient lui demander de l’aide uniquement pour se développer et lui faire gagner de l’argent. Du coup, la présentation du projet est simplifiée. Nous savons tous les deux de quoi nous parlons. Nous savons tous les deux quel est mon but, vers quoi je veux diriger mon entreprise. Les discussions en sont facilitées. Il a en face de lui un chef d’entreprise. C’est peut-être bête à dire comme cela, c’est peut-être me lancer des fleurs. Mais je crois que c’est relativement exact. Comme le projet concerne SOS Généalogie, il me faut en parler à mes collègues. L’entretien a duré, allez une demi-heure. Une fois de plus, il a été positif. Une fois de plus, le banquier me suit et n’hésite pas à me le dire et à me le répéter. Les choses ont l’air facile avec lui. Parfois même cela m’inquiète. Est-ce bien normal tout cela ? Et s’il y avait une anguille sous la roche, qui voudrait tout dévorer sans que je m’en rende compte ? Me faudrait-il être méfiant ? Pourtant tout me semble normal ! Sans doute parce que j’ai une mauvaise image des banquiers en général que j’éprouve ces craintes. Mais bon, tant que tout va bien, ce serait bête de ne pas profiter de l’instant présent.