On n’apprend que de ses erreurs. La sagesse populaire le dit et je viens d’en faire l’expérience. Oh, pas une grosse erreur. Non, simplement une mauvaise appréciation des impondérables. Et peut-être aussi une trop grande confiance qui fait se précipiter un chouïa trop vite. Mais, bon, le propre d’un chef d’entreprise c’est de savoir réagir à temps. Pour ce qui concerne la mise en place des différents sites Internet que j’envisage, j’avais tout prévu. J’étais allé voir le banquier qui m’avait dit OK. J’étais allé voir le fournisseur suite à cela. Je savais que je demandais un dossier auprès du Conseil Général d’apports en quasi fonds propres. Je savais que la banque me suivait pour cette demande. Par rapport au timing programmé, je l’avais déposé dans les temps. Tout allait bien, je pouvais respirer. Mais les impondérables étaient là à m’attendre. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que mon Conseil Général allait perdre dans les méandres de la distribution de son courrier mon dossier de demande d’apports en quasi fonds propres. Résultat : un dossier à renvoyer… Et deux mois et demi de perdu pour son attribution et celle des autres prêts en cascade. Car pas de réunion d’attribution avant le début mars ! Damned ! Deux des sites sont déjà en cours de préparation (trop confiant, je vous le dis). Bon pas grave : d’abord prévenir le banquier, voir avec lui si un prêt-relais est possible pour éviter les incidents de paiement. Le courrier du Conseil Général lui a été transmis en copie avec un message de ma part. Ne pas oublier de le rappeler jeudi matin. 1000 € devraient suffire. Sinon, j’ai du temps devant moi pour retarder les échéances de paiement auprès du fournisseur. Plutôt que d’avoir des incidents de paiement, autant prévenir de suite, pareillement avec copie du courrier du Conseil Général si besoin est pour prouver ma bonne foi, et demander un report. Cela ne veut pas dire que je ne veux pas les payer mais simplement que l’impondérable vient d’arriver. Bing !!! On n’apprend que de ses erreurs.