Je viens d’acheter le hors-série de la RFG sur l’informatique et Internet. Je prépare une journée de formation pour les cyber-bases de Midi-Pyrénées sur ce sujet, autant être au courant. J’ai été très surpris par un fait : Pierre-Valéry Archassal et Jean-Yves Baxter ont supprimé quasiment tous les sites des professionnels. Neuf sites étaient présents sous cette étiquette l’an passé. Un seul a survécu : mon blog qui a donc changé de catégorie. Trois autres professionnels apparaissent quand même : Eric Ferra de Numérik’Akt pour son blog, Alain Chapelier pour sa base de données et les ouvrages qu’il vend à partir de celle-ci et bien sûr l’indétrônable Jean-Louis Beaucarnot. Mais plus rien concernant les successoraux (Coutot-Roehrig est passé à la trappe), plus rien concernant les Chambres syndicales de généalogistes, plus rien concernant les archivistes. Cela m’a inspiré plusieurs réflexions. Les auteurs le disent bien, ainsi que Charles Hervis.Offrir l’essentiel pour mieux accompagner le généalogiste amateur dans ses recherches. D’où des coupes franches et la volonté de ne pas faire un recensement exhaustif. Le seul critère de sélection a été la présence de contenu véritable accessible à tous. Certains sites officiels ou associatifs se contentant de présenter des informations institutionnelles sans apport concret n’y figurent pas. Reprenons les sites professionnels qui restent : deux blogs, une base de donnée spécialisée sur le département des Ardennes et le site de Jean-Louis Beaucarnot, pour sa base Racina par exemple. Peut-être faudrait-il repenser nos sites à partir de ce dernier critère : Apporter un contenu véritable accessible à tous. Certes, il y aura nos prestations commerciales mais à mon avis, quand je vois ce sabrage des professionnels, cela ne suffit plus. Nous avons une réflexion à mener sur ce sujet. A nous de réfléchir et de voir ce que nous pouvons apporter comme informations supplémentaires. Peut-être y trouverons-nous de nouveaux produits à inventer ? Aurions-nous oublier que nos clients sont des généalogistes amateurs ? Nos compétences ne se limitent pas qu’à faire des recherches pour eux. A mon avis, nous devons mener aussi une réflexion sur notre métier, notre rôle. Cela me semble urgent.