C’est le titre d’une fiche pratique rédigée par Michel Gire, expert-comptable chez Baker Tilly France, pour le compte du magazine L’Entreprise du mois de novembre. Moi qui étais en train de réfléchir sur ce sujet, j’avoue qu’elle est vraiment tombée à pic. Cela m’a permis de savoir quelle était, pour moi, la meilleure solution. Mais que nous dit Michel Gire ? Pour lui, il y a trois manières de faire du business : Créer une société de capitaux en Pologne, une société qui serait entièrement polonaise. Installer un bureau de représentation : pas de personne moral distincte et une seule activité possible : publicité et promotion de l’entreprise étrangère. ouvrir un établissement secondaire. C’est cette dernière solution qui me paraît personnellement la plus intéressante. Pourquoi ? Simplement parce que cela permet de créer une marque dans le domaine de la généalogie. il n’y en a pas tant que cela, quand l’occasion peut nous être donnée, autant la saisir, surtout en international. L’établissement secondaire doit utiliser le nom de l’entité étrangère dans la langue de son pays d’origine conjointement avec la traduction en polonais de sa forme légale suivie de la mention « oddzial w Polsce », nous apprend Michel Gire. Il doit aussi tenir sa comptabilité selon le droit polonais. Si en tant que généalogiste, je voulais m’installer en Pologne, voilà la stratégie que j’appliquerais : Création d’un établissement secondaire Recrutement d’un Polonais, si possible avec une double compétence : juriste et historien. La personne devrait aussi parler anglais, pour que la correspondance entre nous puisse se faire plutôt dans cette langue. S2CF serait présent bien sûr à toutes les étapes de la création de l’établissement secondaire et à sa mise en route. Les compétences de Christophe seraient alors utilisées (après tout, il est d’origine polonaise par sa mère). Visites en Pologne très régulières au début, pour que tout se cale. Très régulières, cela veut dire pour moi au moins une fois par mois, sans doute plutôt une fois par semaine. Puis, une fois l’affaire lancée, les demandes de recherches arrivant, si tout est bien calé, une visite par trimestre (sans forcément prévenir) serait peut-être suffisante. A voir à l’usage en fait. L’exemple concern la Pologne puisque la fiche de L’Entreprise était sur ce pays. Mais à mon avis, cela peut s’appliquer pour tout pays. Qu’en pensez-vous ?