Quand je lisais de la documentation sur la manière de se mettre à son compte, et que je voyais souvent écrit qu’il était conseillé de récupérer des clients appelés les Grands Comptes, je me disais que ce n’était et que ce ne serait jamais le cas dans le domaine de la généalogie. Ce n’était pas pour moi, me disais-je. En effet, un professionnel travaillant pour les particuliers, je voyais à l’époque difficilement comment des grands comptes pouvaient apparaître. En fait, au fur et à mesure de mes réflexions, des différentes discussions, notamment cette année, au fur et à mesure des contrats signés, je me rends compte que les grands comptes existent bel et bien dans le domaine de la généalogie. Les Grands Comptes existent bel et bien. A ma connaissance, ce sont les trois sociétés commerciales de la généalogie. Celles qui posent tant de problèmes aux Archives en ce qui concerne la valorisation du patrimoine immatériel. Ces Grands Comptes, je mets volontairement des majuscules, à mon sens permettent une stabilisation du chiffre d’affaires pour les professionnels. C’est la remarque hier lors d’une conversation avec Julien Tardy d’Ancestry qui me l’a fait réaliser pleinement. Il parlait de travail pendant les périodes de creux, les périodes en fait où nous avons peu de commandes, comme la période estivale où nos clients filent dans les services d’Archives. Alors qu’il est vrai que pour le moment, en période hivernale, je ne sais pour les autres mais personnellement les demandes de devis s’enchaînent les unes aux autres. Toucher un Grand Compte lisse en fait complètement ces petits pics que nous pouvons connaître, notre activité n’étant pas une activité saisonnière à mon sens. Il m’a fallu en fait sept ans pour m’en rendre compte.