Suite de notre note sur les brisures en héraldique. Comme je vous l’ai déjà dit, mon but est d’ensuite, à partir d’un exemple, vous montrer comment l’héraldique peut aider à comprendre la généalogie d’un famille. Certes, il s’agira d’une famille noble, mais de petite noblesse, que j’ai trouvé dans mes ancêtres et pour laquelle, alors qu’il y avait des écrits sur elle, j’ai dû tout reprendre de A à Z tellement je trouvais des erreurs par rapport aux recherches que je menais alors sur elle. Donc, la modification des émaux. Il semblerait qu’elle fut importante. L’inversion des émaux a été une première forme de celle-ci. Elle était pratique car elle ne se voyait guère. Le champ de la couleur de la figure ou l’inverse, qui y prenait vraiment garde ? Si jamais quelqu’un ne se souvenait pas vraiment de l’écu originel, cela pouvait passer sans problème aux yeux de tout le monde. De même, pourquoi s’embêter à changer deux couleurs ? Et si on n’en changeait qu’une seule ? Le champ ou la figure selon l’envie de la personne. Là encore, cette brisure passait presque inaperçue. Enfin, il était possible de changer la surface du champ : semailles de petits meubles par exemple. Ou on rajoute une bande, on échiquette le champ, on le burele, on le frette. Cela peut aussi fonctionner pour les pièces. Dans tous les cas, il me semble que c’était vraiment une manière de la faire passer inaperçue le plus possible.