Après le vocabulaire, et pour terminer cette initiation à l’héraldique, je vous propose d’étudier les brisures en héraldique. Bien évidemment, derrière tout cela, j’aimerais ensuite vous proposer un texte pour essayer de vous montrer comment l’héraldique peut amener à améliorer ou à approfondir -à vous de choisir le terme qui vous convient le mieux- l’arbre généalogique. Donc aujourd’hui, définition des brisures. Elles sont apparues au Moyen Âge. A cette époque, pour tous les mâles d’une même famille, un seul avait le droit de porter les armes pleines : l’aîné de la branche aîné. Tous les autres devaient apporter une modification aux armes familiales. Cette modification s’appelle la brisure. Pour quoi cette modification ? Tout simplement pour montrer qu’ils ne sont pas chefs d’armes. En quelque sorte, ils démontrent ainsi qu’ils sont cadets. Cela a un avantage : en repérant le blason, vous pouviez situer rapidement l’homme le portant dans sa famille, voire même dans son lignage. Cela permettait aussi aux personnes d’une même famille de pouvoir se repérer facilement. A l’époque moderne, seules les familles royales et les grandes familles nobles en font toujours usage. Comme c’était considéré comme peu glorieux, on a souvent essayé de briser sans que cela se voit : en modifiant les émaux en modifiant les figures en ajoutant une figure en créant une partition de l’écu : armes paternelles avec d’autres armes (mère, épouse, aïeul, fief ayant des armoiries propres). Nous les verrons les unes après les autres.