Le 12 septembre a eu lieu une réunion à la Direction des Archives de France, réunion regroupant les professionnels, quelle que soit leur syndicat ou leur spécialité, avec Monsieur Pascal Even et ses adjoints. Du compte-rendu que j’ai reçu, j’ai retenu un point en particulier (l’autre étant le projet de loi sur les archives) : la reconnaissance des généalogistes professionnels par les services d’archives. Cette reconnaissance peut se faire de plusieurs manières. Tout d’abord l’USGP, l’union professionnelle, va délivrer une carte identique à tous les membres des syndicats la composant. de ce fait, il sera plus difficile de distinguer les successoraux des familiaux. Je trouve que c’est une très bonne chose. L’autre voie vient de la DAF. D’ici la prochaine réunion, Monsieur Pascal Even demande à tous les membres de l’USGP de lui remonter, par le biais des syndicats professionnels, toutes les discriminations ou difficultés rencontrées par les professionnels pour qu’elles soient résolues par la voie hiérarchique. A mon avis, certains archivites que je connais et que je vois exercer auraient du souci à se faire. Mais là n’est pas le problème. J’aimerais plutôt parler d’un service que je côtoie peu pour le moment mais que je trouve remarquable dans la réflexion qu’ils ont mené concernant les professionnels : le service des Archives Départementales du Tarn-et-Garonne. La salle de lecture de ce service est relativement petite : 18 places assises si je me souviens bien. Les présidents de salle prennent alors la carte des professionnels qui se présentent, en font une copie, leur donnent une feuille pour qu’ils notent tous les documents qu’ils consultent et les laissent aller travailler dans le dépôt. A chaque étage, il est prévu une table et une chaise, au moins une chaise pour pouvoir noter plus à l’aise. La surveillance se fait par le biais des magasiniers qui viennent chercher les documents, ou par le biais des personnes qui passent dans les étages. Je trouve que c’est personnellement une excellente initiative. Cela permet aux professionnels, tant successoraux que familiaux, de travailler en toute quiétude, sans avoir besoin d’attendre les heures des levées, sans être limités dans leurs consultations de documents. Je trouve que c’est l’exemple que tous les services d’archives devraient suivre. Par contre, si le professionnel n’a pas encore de carte professionnelle pour une raison ou une autre, il reste en salle de lecture. Il faut donc montrer patte blanche. A ma connaissance, c’est le seul service en Midi-Pyrénées qui le permettent. D’autres sont beaucoup plus discriminatoires, faisant une distinction entre successoraux et familiaux, d’autres encore laissent les professionnels en salle de lecture soumis aux mêmes règles que l’ensemble des lecteurs.