Mon futur associé est allé sur mon blog. Il a pris quelque peu peur, ou plutôt il a eu quelques inquiétudes, quand il a lu ma note sur notre deuxième rendez-vous à trois. Du coup, j’ai eu droit à une lettre de motivation de sa part. Je l’ai rassuré : prendre un associé est une tâche délicate. Il ne faut pas se tromper. Lâcher du pouvoir, pour en accorder à une autre personne volontairement, n’est pas simple non plus. Nous sommes deux à « barjoter » dans notre coin, à nous poser des questions. Et je trouve cela plutôt sain. Voici en tout cas ce qu’il m’a écrit. Etre au courant de ce que chacun pense me semble être une étape indispensable, incontournable. Sans cette étape, il me semble qu’aucune association n’est possible. Notre rendez-vous à trois vous avait laissé un peu sceptique quant à mes motivations. Pour faire un point là-dessus, je dirais qu’en effet j’ai une certaine appréhension concernant notre projet commun dans la mesure où tout ça est très nouveau pour moi. Mais mon appréhension reste uniquement à ce niveau-là. Par ailleurs, depuis que l’on se côtoie aux Archives, j’ai confiance en vous et je connais vos compétences tant au niveau de la recherche, qu’au niveau de l’investissement, de la mise en place de projets et de nouvelles idées (avec parfois un brin d’admiration lorsque je vois toutes les idées que vous avez en tête !). Certes, je veux profiter de vos compétences, mais soyez certain que c’est pour mieux apprendre, pour mieux vous seconder petit à petit, et que vous ne supportiez pas toute la « charge » de l’association sur du long terme. Par ailleurs, mon appréhension, liée donc à la nouveauté, ne freine en rien ma motivation et j’ai vraiment envie de m’investir dans nos recherches futures, dans vos projets et dans ceux que j’espère pouvoir être à même de proposer. Il est vrai que franchir cette étape n’est pas simple. Passer du statut de salarié à celui d’indépendant, psychologiquement, cela demande des efforts. Je le sais, j’y suis passé. Comme je lui ai écrit, je suis sûr qu’il va y arriver. Il met tout en oeuvre pour, il me semble. Si j’avais eu le moindre doute rédhibitoire, je ne lui aurais pas proposé une association. En outre, quant aux projets que j’ai, certains sont en train de se mettre en place pour 2007 ou 2008, lentement mais sûrement. Pour le moment, quatre sont en cours de réflexion avancée. Cela ne veut pas dire qu’ils vont rapporter tout de suite. Ils auront d’abord un coût à supporter. Mais cela avance. L’association me paraît donc de plus en plus nécessaire. Mais on va prendre son temps.