Hier après-midi, j’étais en rendez-vous avec l’AFNOR, avec d’autres membres de la Chambre des Généalogistes Professionnels. Le but de la réunion ? Se mettre d’accord sur la possibilité d’une norme concernant notre profession. Et donc faire connaître celle-ci le mieux possible. Cela m’a permis d’apprendre que le métier de généalogiste successoral se décline en deux spécialités : le chercheur et le régleur. Les connaissez-vous ? Le chercheur, vraisemblablement. Une fois que le généalogiste successoral a été mandaté dans le cadre d’une succession vacante, il recherche tous les héritiers potentiels de la personne défunte. Sa recherche terminée, il la présente, certifiée exacte, au notaire qui va alors rédiger l’acte de notoriété. Le rôle du chercheur est terminé. Le rôle du régleur commence. Quel est-il ? Apporter assistance aux héritiers pour que la succession se déroule le mieux du monde. S’il y a des biens immobiliers à vendre, par exemple, et que les héritiers qui sont aux quatre coins de France ou d’ailleurs, ne veulent pas s’en occuper, c’est le régleur qui le fait à leur place, moyennant une procuration. Il fait expertiser le bien plusieurs fois, fait visiter ce dernier avec l’agent immobilier, demande l’accord aux héritiers sur le prix d’achat proposé, etc. Par contre, sauf s’il a des diplômes spécifiques qui le lui permettent, donc sauf s’il est en conformité avec la loi, le régleur ne donne aucun conseil juridique aux héritiers. Seul le notaire en a la possiblité. Aviez-vous vu la profession de généalogiste successoral ainsi ?