Le plus ancien comcept permettant de prédire le cours plausible de l’évolution est le concept du cycle de vie. Un secteur passe par quatre étapes : l’introduction. la croissance. la maturité. le déclin. La croissance du secteur se présente alors sous forme d’un S. A mesure que le secteur avance dans son cycle de vie, la concurrence change de nature. Qu’en est-il en généalogie ? Deux phases, me semble-t-il, nous intéressent. Dans la phase d’introduction, l’acheteur a un revenu élevé. Il achète par impulsion et il doit être convaincu d’essayer. Du point de vue du produit, sa qualité est plutôt médiocre, il n’y a aucune norme, des changements de conception sont fréquents. Quant à la commercialisation, la publicité est très forte par rapport aux ventes. Ili me semble que cette phase pour la généalogie est terminée. Dans la phase de croissance, le groupe des acheteurs s’élargit et le consommateur acceptera une qualité inégale mais en amélioration constante. Les produits se différencient, sont plus compétitifs et plus fiables. Du point de vue commercialisation, la publicité est encore forte. Par rapport à la généalogie, il me semble que nous sommes en fin de ce cycle. En effet, le fait qu’une norme se mette en place, qu’il y ait une évolution moins rapide du produit (quelles sont les véritables nouveautés en matière de logiciel généalogique par exemple ?), que le marché se segmente (les généalogistes familiaux se spécialisent sur un secteur géographique propre) me font dire que nous sommes en train de passer vers la phase de maturité. Mais d’autres signaux sont à regarder. C’est ce que nous feront une prochaine fois.