En 1894, René François Cosson est conscrit. Nous apprenons alors qu’il mesure 1 m 64. Les cheveux blonds foncés, les yeux marron, il a un degré d’instruction de niveau 3. Atteint de varices légères, il est déclaré bon pour le service.

Le 15 novembre 1894, il est dirigé vers le 137ème régiment de ligne. René François y fera toute son armée, pendant presque trois ans. Le 26 septembre 1895, il passe caporal. Puis il devient sergent le 23 mai 1897. Ayant reçu son certificat de bonne conduite, il passe dans la disponibilité de l’armée active le 18 septembre 1897.

Le 19 août 1901, à Aigrefeuille-sur-Maine, il épouse Louise Viot, native de Lyon, cigarière, fille de Joachim Viot, ouvrier sur cordes de violon, et de Marie-Philomène Cassard. Une sacrée personnalité, Louise ! Son souvenir est fortement resté dans la famille. Il est alors facteur rural.

Son registre matricule nous apprend qu’il est classé comme non disponible de la télégraphie militaire de la XIème région du 2 avril 1901 au 15 février 1902 car facteur rural à Aigrefeuille-sur-Maine. Puis il est non affecté des postes du 27 avril 1903 au 9 juin 1912. Comment est-il devenu facteur ? C’est un grand mystère. Il semblerait qu’il ait exercé le métier de maçon pendant ces 9 années.

Pour ce qui est de ses périodes d’exercice, il est dispensé des deux car affecté spécial des postes et télégraphes. Il y a là un nouveau mystère concernant son métier qu’il me faudra un jour éclaircir. Quand j’arriverais à me trouver du temps.