Padawan est désormais chez moi une marque déposée à l’INPI. Bien sûr, après une recherche d’antériorité nécessaire, je me suis dit qu’il me fallait me distinguer des autres. Personne en généalogie, c’est déjà ça. Mais mieux valait se distinguer quand même.  J’ai donc déposé ceci  » PADAWAN ! May the genealogy be with you !  » avec une police particulière.
C’est la première fois que je dépose une marque. Et je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de généalogistes qui aient déposé quelque chose à l’INPI. Parce que le plus compliqué n’a pas été de déposer mais de choisir la classe de dépôt. On va oublier « généalogie », l’INPI ne connaît pas du tout. Ce mot n’apparaît nulle part. Ou alors il est bien caché et je n’ai pas su le voir. Mais j’ai bien cherché malgré tout.

Du coup, seule solution : déposer en fonction des prestations que je vais proposer dans cette marque. C’est parti pour une petite séance de réflexion. Lecture des classes 35 à 45 de l’INPI et comparaison avec mes futures prestations. Deux classes possibles : 35 et 41. Et c’est reparti pour une deuxième séance de réflexion.  Qu’est-ce que je coche ? Qu’est-ce que je ne coche pas ? Je prends tout et j’élimine ensuite ? Et là, ils sous-entendent quoi exactement ? Je me suis fait un tableau à trois colonnes dans ma tête : non, oui, je ne sais pas. Et en fonction…

Ce premier dépôt, curieusement, m’a fait du bien. C’est peut-être une impression bête mais j’ai ressenti que mon entreprise grandissait, que je franchissais une nouvelle étape. Que je devenais différent. Ce n’est pourtant pas grand chose. Sauf symboliquement.