Cette année, mes étudiants m’ont gâté. Ce n’est pas la première année qu’ils le font mais là ils se sont mis à deux promotions pour le faire lors du Salon de Généalogie de Nîmes. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’ils le font une fois qu’ils ont obtenu leur diplôme, je suis sûr qu’ainsi est exclue toute espèce de transaction (ils ne sont pas comme ça même pendant l’année), et que ce n’est qu’un retour positif sur l’année qu’ils ont passé avec moi. C’est un signe de reconnaissance qu’ils m’envoient (mais pas qu’à moi, après tout c’est d’abord l’Université qui a permis la rencontre), leur manière de me dire merci dans un endroit où la communication passe souvent à sens unique et dans l’autre sens. Alors est-ce que j’ai su et aimé leur transmettre mon savoir ? Est-ce que j’arrive à leur donner le goût de l’apprentissage ? Est-ce que j’arrive à les aider à se surpasser et à prendre confiance en eux ? Est-ce parce que je suis là, à leur écoute, réactif ? Je ne sais pas. Peut-être. C’est eux qui pourraient mieux le dire que moi. Mais en tout cas, j’apprécie, je me régale que ce soit en bouche ou autrement. Ce sont eux qui me poussent. Et quand je vois, lors de la discussion du nom de la nouvelle promotion des DU à distance (Bataclan ou pas ? Bataclan selon le point de vue des terroristes, des victimes ou Bataclan selon le point de vue du chant, de la musique, de la communion entre plusieurs personnes le temps d’une soirée, de la vie quoi ! Je crois que la question n’est pas complètement réglée) qu’une étudiante propose que chacun m’apporte des spécialités de sa région,cela me fait sourire. Quand je vois une future étudiante se régaler déjà rien qu’en recevant le planning, cela me donne envie de m’éclater encore plus avec eux. Merci à vous mes étudiants ! Pour toutes ces rencontres, cette humanité que vous m’apportez, promotion après promotion.