Je reviens sur ma note de calcul du prix pour un généalogiste : Tirer les prix vers le bas comme peuvent le faire certains généalogistes ne permet pas de tirer un revenu suffisant à moins d’avoir une clientèle importante qui permette de travailler sur la masse, parce que le low cost c’est ça, ne rêvons pas. D’où les revenus à côté que plusieurs généalogistes peuvent avoir. Est-ce qu’on voit des avocats, des architectes, des médecins, d’autres professions libérales à part la nôtre, qui vivent de boulots à côté de celui qui est sur leur carte de visite pour éviter de tirer le diable par la queue et subvenir à leurs besoins vitaux basiques : se nourrir et avoir un toit sur sa tête ? Je ne crois pas. Car quand vous discutez avec les généalogistes professionnels, ils vous le disent, à moins d’être successoral. Après, il y a des choix de vie, personnellement j’ai toujours refusé cela et je préfère essayer de développer au maximum mon affaire. Quand on va chercher un architecte, un avocat, on tient bien compte de son expérience, de la qualité de son travail, de sa réputation. On ne barguigne pas sur son prix. Pourquoi le fait-on pour un généalogiste ? Vous me direz : « oui, mais ce sont des professions réglementées que vous citez. Les généalogistes ne le sont pas. Cela ne marche pas. » Okay ! Faisons un peu de comparatif avec d’autres syndicats professionnels d’autres professions libérales non réglementées. Et voyons ce qu’ils proposent. Si nous regardons le syndicat professionnel des métiers du coaching, par exemple (que vous pouvez aller voir là syndicat des métiers du coaching), il milite pour une VAE pour un titre 1 de coach professionnel, enregistré au Répertoire National de Certification Professionnelle (équivalent bac+5), En attendant, il a mis en place un certificat professionnel. Il développe aussi un Observatoire des Pratiques, Le syndicat des psychologues, à ce lien Syndicat des psychologues, met en vente un guide pratique de l’installation en libéral, a fait un dossier pour aider les psychologues face à l’évaluation externe. Celui des écrivains publics (Syndicat des prestataires de conseil en écriture) fait un recensement des besoins de ses membres en formation. Il a mis en place lui aussi un observatoire des pratiques. Il fait une veille juridique. Il a mis en place un service de conseil juridique pour ses membres, une caisse de solidarité. Nous sommes loin de tout cela dans nos chambres syndicales (Chambre syndicale des généalogistes et héraldistes de France ou Chambre des généalogistes professionnels voire même Union des Syndicats de Généalogistes Professionnels dont les informations ne sont pas de la première jeunesse soit dit en passant)! Et je n’ai rien de particulier contre elles. Je compare ce que différentes chambres syndicales de professions libérales non réglementées proposent sur leurs sites. Pas plus, pas moins.C’est pour cela que j’ai mis les liens. Pour que vous puissiez voir vous aussi. C’est ce qu’on appelle du benchmarking : il s’agit de se comparer aux « leaders » qui se positionnent sur le marché ou à l’extérieur de ce marché (on parle alors de benchmarking fonctionnel), de s’inspirer de leurs idées, de leurs pratiques, de leurs fonctionnements et de leurs expériences afin que les pratiques en interne s’améliorent. Cela peut se mettre en place en six mois, du moment que la volonté est là. Etre généalogiste à temps plein c’est un VRAI travail. Il serait temps de le faire reconnaître par tous. Avant que la profession ne disparaisse. Nous n’avons pas su, nous ou nos prédécesseurs, faire passer le message du professionnel libéral qui travaille sérieusement à temps plein. Dommage ! A mon avis, c’est plus important de se pencher sur ça du point de vue commercial que de devoir payer, par exemple, un représentant CNIL.