Contrairement me semble-t-il à mes confrères, je ne travaille pas par arbre généalogique. Je vais vous dire mieux : il est très rare que j’utilise mon logiciel de généalogie, sauf si vraiment le client me le demande. J’ai une organisation complètement différente, partant du principe que si les cercles de généalogie peuvent vendre leurs données, il n’y a pas de raison que moi, en tant que professionnel, je ne puisse pas le faire. C’est vrai quoi, sans blague ! Donc toute mon organisation tourne autour de ce principe. Et je fonctionne, non pas par généalogies, mais par noms de famille. En me faisant ma liste-éclair manuellement, à l’ancienne, mais en n’y mettant que les informations qui m’intéressent. On me demande des informations concernant la famille Machin à Saint-Pépi-les-Agassous, je vais chercher exclusivement ces données. Peu importe qu’elles aient été recherchées pour Monsieur Untel, Madame Machin ou autre. Je déconnecte complètement ma recherche de mon dossier client, ce dernier se résument le plus souvent en courriers et factures. Et ainsi toutes les données concernant la famille Machin, où qu’elles soient, pour qui que ce soit qu’elles aient été recherchées, sont rassemblées en un même endroit physique. De même, j’envoie à mes clients un courrier avec les données brutes tapées sous Word. Je ne vais pas perdre du temps à entrer un arbre généalogique, faire une copie papier pour mon client et qu’ensuite lui rentre à nouveau les données sur son ordinateur. Autant lui envoyer un fichier Gedcom, c’est plus rapide ! Et si je lui envoie un fichier généalogique, il me semble que je le prive d’une partie de son plaisir. Ce sont ses ancêtres, pas les miens. A lui de se les approprier. Toujours du point de vue de mon organisation, et là dans un souci de rentabilité, je ne travaille pas au forfait. On ne sait jamais vraiment si les forfaits correspondent à une réalité par rapport à la recherche. Donc je travaille à l’heure, au moins je suis sûr de faire payer à mon client seulement le temps que je lui ai consacré et tout le temps que je lui ai consacré. Parce qu’entre le temps passé pour un client et celui qu’on lui fait payer, parfois il y a un gouffre ! J’ai mes détracteurs, je le sais bien. Mais qu’importe ! L’essentiel c’est que je puisse m’y repérer et satisfaire mes clients. Pour le reste…