Pour une fois, en cet automne frileux, les bonnes nouvelles se ramassent à la pelle. Dans l’entrée des frimas, cela fait beaucoup de bien. Vous vous souvenez peut-être, j’avais parlé dans un article de Charles Fourier, le philosophe. J’étais parti avec ma collaboratrice à Paris il y a quelques mois présenter lors d’un séminaire l’écriture de Charles Fourier. Le spécialiste français avait été enthousiaste du fait d’avoir réussi à déchiffrer ce manuscrit inédit. Tellement enthousiaste qu’il voulait le publier. Et bien, cela se concrétise de plus en plus chaque jour. Ce que j’aime ça, c’est peu croyable. Un de mes clients m’avait proposé de l’aider à transcrire un texte, inédit là encore, d’Adamantios Koraïs, un philologue grec, ayant fait des études de médecine à Montpellier peu avant la Révolution Française. Il participa de façon décisive à la prise de conscience pré-révolutionnaire en Grèce. Son activité philologique inlassable et ses travaux d’éditions de textes grecs anciens en font le pionnier de la philologie grecque moderne. La puissance de sa réflexion politique lui a conféré un prestige et un rayonnement exceptionnels, tant à Paris, où il vécut une grande partie de sa vie, qu’en Grèce. Dixit Wikipédia. Une fondation grecque voulait financer quelques projets scientifiques. Pourquoi pas le nôtre ? Et bingo ! Sur quelques 800 projets proposés, six ont été reconnus par elle dont celui sur Adamantios Koraïs. Avec à la clé, vraisemblablement, une publication là encore, en Grèce sans aucun doute. Bon, il y en a plein d’autres, plus petites, comme le fait de participer au Salon de généalogie de Nîmes et que Midi Libre m’appelle pour faire une interview, afin d’annoncer par ce biais l’ouverture du Salon. Bref, si le début de l’année s’est annoncée plutôt morose, la fin est beaucoup plus rose. quand le froid arrive, cela fait énormément de bien.