Ouf ! Après trois semaines intenses côté vie personnelle, je peux enfin commencer à reprendre le cours de ma vie professionnelle. Je vous avais parlé de Charles Fourier. Son écriture, les « facilités  » à le lire. Ce que je n’avais pas prévu, du tout, c’est ce que mon client allait en faire. Quelques échanges d’e-mails , et nous voilà en partance, ma collaboratrice et moi, pour le 3 mai à faire une conférence à Paris 8, Département de philosophie, sur Charles Fourier devant le spécialiste français de celui-ci. Bon ! D’accord ! C’est cela, oui ! Mein Gott ! Pas le moment de se planter. Il est ravi que l’on vienne, ravi à l’avance de nous écouter certes. Mais ça, ce n’était pas prévu. Du tout ! Un séminaire sur un texte inédit que nous avons transcrit, à devoir expliquer comment l’auteur écrit, quelles sont les difficultés de déchiffrage, les diificultés d’interprétation, à expliquer ce qu’est la paléographie à des étudiants en philosophie. Et ce pendant plusieurs heures. Gloup ! Presque un séminaire rien que pour nous et l’étudiant en philosophie qui nous l’a commandé, parce que le spécialiste a trouvé que nous avions réalisé un tour de force. Et bien ! Les souliers commencent à devenir petits, petits, mais petits si vous saviez à quel point. Flattés, certes, mais Waouh ! Il va falloir assurer maintenant. Et notre étudiant qui commence déjà à nous parler du séminaire de l’an prochain. Parce qu’il va y en avoir un autre ?!!!! Comment ça ? Un autre ?!!!! Et bien, mes aïeux ! Nous voilà bien ! Mais flattés quand même, il faut le dire et l’assumer.