Il y a quelques temps, j’avais fait une note sur l’analyse des clients de la généalogie à partir de ma facturation sur 10 ans. J’ai analysé cette fois-ci les clients demandant de la paléographie en me servant de ceux entrant depuis 2008 dans le cadre de SOS Paléo, soit 82 personnes en trois ans et demi. Cela représente un montant HT total de commandes de 6202,63 €. Et un montant moyen annuel de facturation de 75,64 €. La grande majorité de ces personnes sont des hommes. Si je compare cela aux personnes venant à mes formations, c’est normal. En effet, ce sont en grande majorité des femmes qui viennent se former. J’ai constaté aussi que, souvent, les femmes qui me demandent de leur transcrire un acte ont commencé à essayer de le déchiffrer mais n’y arrivant pas, elles m’envoient le texte avec leur début de transcription. Cela n’a jamais été le cas d’un homme. Il faudrait vérifier au niveau des formations purement généalogiques. Est-ce la même chose ? 11 de ces clients sont des clients que je peux qualifier de « fidèles » en ce sens qu’ils ont passé des commandes sur plusieurs années : 9 hommes et 2 femmes. Leur montant de facturation est de 1242 €, soit 20% du total. Leur facturation moyenne annuelle est plus élevée : 112,91 €. Si la grande majorité des clients viennent de manière ponctuelle (ils ont besoin une fois que quelqu’un leur lise un ou plusieurs actes), le client fidèle par contre passe plusieurs commandes par an : de 2 à 7. Les deux types de clientèle, généalogie et paléographie, sont plutôt des mondes étanches. Il est rare qu’un client de la généalogie me demande de la paléographie mais cela peut arriver quand il veut mettre une touche finale à sa généalogie comme la publication d’un ouvrage pour ses petits-enfants par exemple et qu’il veut l’illustrer par le biais d’actes transcrits en entier. Un client de la paléographie, en trois ans et demi, ne m’a jamais demandé une recherche en généalogie, y compris ceux qui ont des recherches dans ma zone de prédilection : Midi-Pyrénées. Ils ont besion du paléographe, pas du généalogiste. Et, en analysant cette clientèle, je me suis rendu compte que je ne suis pas le même paléographe quand je transcris pour elle et quand je forme dans cette discipline ou que j’écris sur ce sujet. Comme quoi, paléographe peut aussi permettre un éventail d’activités différentes.