Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que nous travaillons à deux. Et déjà il est possible de faire un premier bilan, très temporaire. Disons plutôt que des tendances sont en train de se dessiner. La première a tué une idée reçue tout de suite dans l’oeuf. Travailler à deux, ce n’est pas partager le travail qu’un seul a. La charge de travail est restée la même pour moi. Celle d’Anne s’est rajoutée en plus. Résultat : nous sommes deux et j’ai plus de travail. Par contre, je l’accomplis l’esprit plus serein. Elle m’a libéré du temps. Et ce faisant, elle a diminué mon niveau de stress. Je peux plus facilement répondre à des sollicitations parce que je sais qu’elle est là, à me faire des recherches ou de la paléographie pour les clients. Je ne ressens plus du coup cette culpabilité que je pouvais avoir. Du type, si je pars une semaine en vacances, c’est du temps perdu pour mes clients. Si je suis sollicité pour un colloque, le temps passé à le préparer n’est pas du temps consacré à mes clients. Tout ceci a disparu. Je ne ressens plus non plus cette culpabilité vis-à-vis des clients à qui je n’ai pas pu envoyer de recherches pendant le mois. Parce que je sais que nous sommes deux. Et que ça y est, il ne devrait plus y avoir de client en rade, en attente. Même si je n’ai pas encore rattrapé tout mon retard parce que nous sommes encore en rodage, elle et moi. Elle travaille pour moi quatre jours par semaine pour le moment. Et il y a du travail pour ce laps de temps. Je n’en étais pas complètement sûr au départ. Mais là, j’ai pu très facilement le confirmer. Ce que j’ai pu très facilement confirmer aussi, parce que cela a été tout de suite visible, c’est l’augmentation du chiffre d’affaires. Multiplié par 1,5 le premier mois. Si tout se passe bien, ce mois-ci, il sera doublé. Et peut-être que l’objectif que j’avais fixé (5600 €/mois HT) n’est pas autant une gageure que je le pensais. A vérifier avec le temps bien sûr. Parce que je me rends compte d’une chose. Le fait qu’elle soit tout le temps en demande de me faire du travail me stimule. Cela a remis en marche une partie de ma créativité. Mais, je le répète, tout cela reste à confirmer avec le temps bien sûr.