Internet est la troisième étape majeure de la généalogie. Il est un concurrent contre lequel on ne peut pas grand chose. Le succès d’Internet existe pour trois raisons : des raisons techniques, une attraction de l’offre qui permet d’avoir des données gratuitement. Et aussi parce qu’il permet d’avoir des repères face à l’évolution rapide de la société. Il permet d’une certaine manière un retour à nos racines. Internet est un concurrent. Certes. Mais il peut être aussi un outil. Les associations l’ont assez vite compris. Pour mettre en relation les généalogistes et ne pas se laisser dépasser, elles ont dépouillé, mis leurs dépouillements en ligne en trouvant des coopérations pour le faire, publier sur leurs sites leurs bulletins en enrichissant les sujets. Bref elles s’en sont servis. Je vois peu de professionnels en faire autant et je me pose la question : allons-nous rater la révolution Internet ? J’ai parfois l’impression que nous ne faisons pas partie de la communauté généalogique sous prétexte que nous sommes des professionnels, comme si nous nous étions mis à part sous prétexte d’expertise payante. Regardez le hors-série « Internet et Généalogie » et comptez les sites des généalogistes professionnels qu’ils recommandent. Si j’ai bien compté, les doigts d’une main vous suffiront. Sur 1305 sites proposés. 0,38% ! De la présence, il n’y a pas à dire ! Et là, je comprends mieux les craintes de Jean-Bernanrd Laurent sur la possible disparition de la profession. Car nous sommes en train de nous planter. Mais ce n’est qu’une opinion personnelle.