Sans vouloir casser quoi ou qui que ce soit, mais simplement cela me turlupine depuis quelques temps et que dans ce cas-là, le plus simple c’est de l’écrire, j’aimerais revenir sur les propos de Jean-Bernard Laurent dans le blog de Geneanet, notamment quand il parle de CAHT qui fond de 20 à 30%, de crise qui est bel et bien là. Moi qui suis plutôt au taquet, qui ressent complètement l’inverse, cela me turlupine ces phrases qu’il a pu écrire. C’est son ressenti, je ne le remets pas en cause. Mais cela me turlupine. Personnellement, crise ou pas, Archives en ligne ou pas, je ne vois pas beaucoup de modifications dans mon CAHT que j’arrive peu ou prou à stabiliser. Pas de CA qui fond de 20 ou 30% sauf en 2008 quand mon associé est parti où, effectivement j’ai perdu 25%. Mais pour l’année 2009, je suis revenu à mon CA habituel. J’ai repris les 5000 € HT qui étaient partis en 2008. On se base, avec l’expert-comptable, si je reste sur le même niveau de commandes, à une augmentation d’autant pour 2010. Alors, je m’interroge. Un tel décalage dans nos ressentis, à quoi peut-il être dû ? Parce que nous faisons quand même le même métier. Est-ce dû à une vision, une approche différente de celui-ci ? Est-ce dû à une vision différente de la vie tout simplement ? Je ne sais pas. Je crois que nous avons la possibilité d’être force de proposition. Ces annonces inversées du début de la profession m’ont personnellement beaucoup marqué : client potentiel recherche professionnel en généalogie pour travailler en collaboration. Là, le besoin avait été créé. Elles sont magnifiques ces annonces inversées, magnifiques de potentialités exponentielles. A nous de savoir créer d’autres besoins. Lesquels ? J’en sais rien, on verra dans l’avenir. Certains fonctionneront, d’autres non et cela n’a aucune importance. Dans une période de crise, je crois que c’est à nous d’être force de proposition, toujours à l’écoute, être enquiquinants parfois avec nos partenaires potentiels s’ils ne répondent pas aussi vite qu’on le souhaiterait à nos sollicitations. On a l’avenir devant nous, la crise n’est que passagère même si elle dure plusieurs années. Qu’est-ce que c’est quelques années de crise dans une vie professionnelle ? Les effets de la crise ? Elle est notre chance. Dans un monde où tout bouge, tout est instable, la seule chose qui ne bougera jamais, c’est le passé. Et c’est bien là qu’est notre fonds de commerce. Nous sommes nés avec. A nous de savoir surfer dessus, même si c’est difficile. Je ne les ressens que comme du positif. Bizarre, peut-être.