Je m’en rends compte tous les jours, peut-être de manière plus accrue ces derniers temps, sans doute parce que ma comptabilité 2009 est entièrement saisie et en attente de vérification par mon expert-comptable : la comptabilité a une importance haute. Je râlais souvent après mon comptable qui me saisit celle-ci. Il vient me la saisir un week-end par mois, en me demandant de lui faciliter au maximum la tâche : noter sur les factures fournisseurs quand elles ont été payées avec le numéro du ou des chèques, noter de même sur les factures clients quand ceux-ci m’ont payé avec le numéro et la date de remise en banque. Noter, quand je vais à la poste, comment j’ai payé sur les reçus que je demande à chaque fois. Photocopier les chèques clients pour y accrocher la remise de banque, pour éviter de se poser la question à chaque fois : « Cette remise, elle correspond à quelles factures clients ? ». Je trouvais cela un peu lourd comme procédures. J’en ai refusé une, absolument, définitivement : la banque, c’est la banque. On va pas commencer à mélanger la banque avec les factures clients, comme il le voulait, sinon je ne vais plus m’y retrouver. Il m’a fallu deux ans complets pour m’y adapter, mais maintenant que cela roule, je me rends compte de son utilité. Quel plaisir, au moindre souci, à la moindre question, de retrouver l’information rapidement. Je n’aurais jamais cru. Le seul point que je n’ai pas réussi à traiter, avec l’expert-comptable cette fois-ci, ce sont les quelques prestations en nature que je peux faire. Des échanges de services disons plutôt. Ils sont quantifiables monétairement. Mais où les mettre ? Car je tiens à ce qu’ils apparaissent d’une manière ou d’une autre. Pas dans ma comptabilité ordinaire, m’a dit l’expert-comptable. Je lui ai proposé une solution, sachant qu’il existe la classe 8 du plan comptable intitulée « comptes spéciaux ». Va-t-il vouloir ? Pour le moment, je ne le sais pas.