Il y a des cadeaux de Noël que l’on s’éviterait bien d’avoir. Certains, on peut les revendre. D’autres non, ils nous coûteraient plutôt de l’argent. Le « cadeau » reçu hier soir appartient plutôt à la deuxième catégorie. La journée se terminait, je rentrais chez moi après une journée familiale, les cadeaux déballés à l’arrière. Au moment de me garer à ma place de parking, je sens un souci au niveau du volant. Il était tard, j’avais peut-être trop braqué avant de me garer. Je m’y reprends et je me gare. En sortant, malgré la nuit, je vois une longue traînée aller de ma voiture à l’entrée du parking. Houla ! Je prends un mouchoir et j’éponge un peu pour avoir une preuve le lendemain et la voir à tête reposée. Aujourd’hui donc, je vois une superbe traînée noire sur le goudron. Le mouchoir était passé de la couleur blanche à une jolie couleur de caramel clair. Mais qu’est-ce que j’ai pu perdre autant ? J’ai une fuite, ça c’est sûr, mais où et de quoi ? Je remets le contact ce matin, aucun voyant qui s’allume. Tout semble normal. Sauf que sous la voiture j’ai une tâche qui s’est faite de la taille d’une assiette. Juste le temps d’allumer le moteur. Comme il pleut sur Albi, je sais maintenant quel fluide s’en va : l’essence. J’ai une belle fuite d’essence. Magnifique. Superbe. Des aurores boréales sur le goudron. Direction le garagiste lundi matin pour réparation. S’il est là. Pour pouvoir reprendre ensuite mes activités de recherche. Parce qu’un généalogiste sans voiture, c’est un match de rugby sans ballon, c’est relativement inutile. La tuile de Noël. Je vais essayer de rester zen.