Quel est l’impact de la crise économique sur l’achat d’information en 2009 ? L’enquête a été menée auprès des acheteurs professionnels d’information électronique. Les résultats me semblent intéressants : 47.40% pensent que leur budget consacré à l’achat d’informations stagnera. Pour 21%, il devrait être en hausse et 19% pensent qu’au contraire il sera en baisse. 62% des personnes interrogées pensent que la crise entraînera un arbitrage sur les types d’informations à acheter. 62% des services qui verront leur budget baisser envisagent d’utiliser davantage des ressources gratuites. Les centres de documentation au sens large sont toujours considérés comme un poste de dépenses plutôt que comme une source de profits par de très nombreux administrateurs d’entreprises qui ne jurent que par le retour sur investissement immédiat. C’est bien là le problème car c’est complètement l’inverse qu’il faut envisager. En outre, on ne sait pas mesurer précisément ce que coûte le processus informationnel d’une entreprise. On peut chiffrer très facilement le coût de l’acquisition des ressources (on a des factures) mais comment mesurer, financièrement parlant, du temps ? Comment mesurer le temps consacré à collecter, diffuser, analyser l’information ? Est-ce uniquement par le biais du salaire ? De la facturation à la clientèle ? Il s’agit d’une activité tellement diluée. Si je vous en parle, c’est parce que j’ai ce problème dans ma recherche d’investisseurs. Je travaille sur de l’humain, pas sur du court terme et sur quelque chose de difficilement quantifiable. Super ! Tout pour faire fuir. Ce qui nécessite de savoir négocier et de savoir être pédagogue. Peut-être vais-je devoir l’écrire dans mon profil. Tant qu’à faire, autant qu’ils sachent tout de suite à quoi s’attendre : du sang et des larmes pour paraphraser Churchill. En d’autres termes, peut-être faut-il quelqu’un qui accepte de parier sans être sûr de gagner. La perle rare existe-t-elle ?