Je viens de lire un article parlant d’une personne dont j’ai complètement oublié le nom. Pas grave. Ce que j’ai préféré retenir, c’est ce que la personne disait au journaliste qui l’interviewait. Plusieurs points m’ont marqué : Toujours attaquer par la face nord. C’est le plus compliqué, mais ce n’est pas grave. C’est même mieux. On ne réussit pas tout seul, il faut savoir s’encadrer des bonnes personnes, des bons profils complémentaires. Trouver le bon modèle économique et s’y engager. A fond. Toujours garder son humour et être le seul à prendre les décisions, en restant sur le terrain, dans le concret. Je crois que cela m’a permis de déterminer mon modèle économique. L’interview des responsables de Geneanet me l’a fait comprendre. Dans cette interview, qu’est-il dit ? Tout d’abord, les responsables de Geneanet se sont rendus compte que sans salarié pour développer la partie technique et les revenus publicitaires, il devenait difficile de poursuivre le développement de la structure. Je suis entièrement d’accord. Je m’en rends compte tout le temps pour le moment. Embaucher un salarié, c’est actuellement ma face Nord. Christophe Becker a parlé du modèle économique de Geneanet (je reformule à ma manière, il l’expliquerait sans doute mieux). Il y a tout d’abord une partie « accès gratuit » : tout le monde y a accès. Il y a ensuite une partie payante : les membres privilèges. Recherche par couple possible dans les listes-éclairs, récupération des photos en ligne ou de registres photographiés… Bref des accès à des services, payants certes mais qu’ils sont les seuls à avoir, et qui génèrent donc des revenus à Généanet. Il me semble que c’est ce modèle-là qu’il faudrait adapter à notre sauce de généalogiste professionnel. La différence ? Travailler non plus seulement sur la France comme peut le faire un site comme Geneanet mais devenir LE spécialiste, chacun de notre côté, de notre secteur de recherches. Chez Geneanet, c’est la mise en ligne gratuite d’arbres généalogiques, entre autres, qui peut alimenter le fonds. Chez le généalogiste professionnel, ce serait les recherches payantes. Et nous pouvons toujours , nous aussi, proposer d’autres services payants. A nous de les inventer ou d’adapter ceux déjà existants. Il me semble que cela pourrait être le modèle économique à suivre. Qu’en pensez-vous ?