Je me suis replongé dans mes cours de documentation, toujours dans le cadre de mon questionnement pour améliorer ma productivité et résoudre mon problème actuel par rapport au travail qui m’incombe. Des journées de 8 h 30 à 23 h, cela ne sera possible qu’un temps. Un petit passage vers / une nouvelle lecture de la chaîne documentaire m’en a fait pleinement prendre conscience. La recherche n’est qu’une étape de la généalogie professionnelle, pas sa finalité. Mais d’abord, c’est quoi la chaîne documentaire ? C’est une étape importante des missions d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation du moment qu’elle veut construire une politique documentaire d’ensemble. Plusieurs étapes vont permettre de mettre le document à la disposition du lecteur. Ce qui détermine le service de qualité offert au lecteur : rapidité, efficacité, pertinence. Première étape : Estimation et analyse des besoins. Qui a besoin de quoi ? Dans un centre de documentation ou une bibliothèque, cela va amener à des achats d’ouvrage. Pour les généalogistes que nous sommes, cela va permettre d’établir un devis correct au client ou de lui proposer de nouveaux produits. Deuxième étape : Recherche et collecte de l’information : Direction les services d’Archives Départementales ! La plupart du temps, c’est souvent la seule chose que nous faisons payer à nos clients. Combien de collègues ai-je entendu me dire que le temps à rédiger les rapports était systématiquement sous-estimé ! Troisième étape : Sélection des documents. Pour moi, il s’agit d’un temps de rédaction. La plupart de mes collègues font des rapports une fois la recherche finie (parfois 18 mois après la commande passée, un temps d’attente que j’estime trop important pour le client). Je préfère personnellement écrire mensuellement à mes clients. Mais dans tous les documents que j’ai pu récolter, quels sont les plus pertinents, ceux qui vont faire que la recherche va se poursuivre, que la deuxième étape va se renouveler quasi-automatiquement ? Quatrième étape : Traitement des documents. Et là, c’est du travail souterrain, que souvent le client ne voit pas, mais qui est important pour nous. Deux types de traitement : un traitement matériel (où est-ce que je le range ? Comment est-ce que je m’organise matériellement ?) et un traitement intellectuel (comment puis-je le retrouver plus vite ? La liste-éclair par exemple). Cinquième étape : Diffusion de l’information. Faire connaître les recherches que j’ai déjà faites. Si on me les redemande, ce sera toujours ça de temps gagné. Je peux, non je dois refacturer du travail déjà effectué. Les sociétés commerciales le font bien, pourquoi pas moi ? Sixième et dernière étape : Feed-back dans le but de repartir à la première étape et d’analyser de nouveaux besoins.