Les sociologues l’ont montré : la généalogie devient un fait social. Mais les sociologues se posent aussi des questions sur la recherche généalogique : le plaisir du généalogiste pourra-t-il être transmis, partagé ? Pourra-t-il se poser en « ancêtre » et répondre ainsi au problème de la succession et de la perpétuation de soi ? La mémoire familiale reconquise pourra-t-elle être transmise ? Rien n’est moins sûr selon les sociologues. Ce savoir risque de tomber en déshérence, comme ces meubles acquis avec bien du mal. D’ailleurs, à ce sujet… Et si le tableau généalogique n’était pas qu’un simple tableau papier, roulé dans un coin quand on a fini de s’en servir ? Et si on se servait de la « french touch » pour avoir un travail original, un objet d’art que l’on pourrait se transmettre de génération en génération, un objet de valeur, non pas seulement parce qu’on a passé des années à faire les recherches mais aussi en lui-même ? Pourquoi ne pas envisager cette continuité sous forme d’un objet de tradition française, de qualité française, qui puisse être financièrement reconnu par des experts mondiaux comme Sotheby’s et Christie’s ? Quelque chose qui soit le summum de la recherche, que l’on s’offre mais que l’on transmet aussi. C’est vraiment une idée qui me trotte, qui n’est pas forcément très très chère, qui peut être une généalogie-cadeau pour un anniversaire ou un mariage ou pour toute autre occasion marquante d’une vie. Qu’en pensez-vous ?