Le problème quand on doit faire des photos aux Archives Départementales et que, entre chaque levée il y a 3/4 d’heure d’attente, c’est qu’on passe son temps plus à attendre qu’à faire les photos. En même temps, cela permet de lire des articles sur lesquels on ne se serait sans doute pas arrêté. Cela a été le cas pour un article dans « Archimag » concernant l’information non structurée. L’auteur donne la définition suivante : Une information strucutrée est une information qui est répétable, systématique, calculable. Une information non structurée renvoie à un usage non inscrit dans un modèle. Pour lui, il s’agit de 99% de l’information qui nous passe entre les mains. En effet, les processus intellectuels à forte valeur ajoutée sont difficilement modélisables dans leur globalité. Du coup, pour essyer quand même de mettre un chouïa de semblant d’ordre, il n’y a que deux façons de faire : Soit on se sert d’un modèle cathédrale. Le plan est pensé de A à Z par une seule personne. Peu souple, rigide, voire même inadapté, on passe en fait son temps à créer des exceptions. Soit on se sert du modèle grand bazar : Chacun apporte sa petite pierre à l’édifice. Tout finit quand même par s’organiser par auto-régulation spontanée. Pour lui, il ne faut pas lutter contre la surabondance et l’hétérogénéité de l’information qui nous arrive de toutes parts. Par contre, ce qui lui semble plus utile, c’est de former les utilisateurs et de mettre en palce des outils les plus proches possible des usages des utilisateurs. Je vous en avais déjà peut-être parlé. Mais parfois une piqure de rappel c’est intéressant. En tout cas, c’est la deuxième fois que je lisais cet article et je le trouve à la deuxième lecture riche de réflexions, de possibilités.