Je viens de recevoir deux e-mails anglo-saxons de personnes qui me proposent de mettre de la publicité sur mon site-vitrine, soit sur la home page seulement soit sur toutes les pages, publicité d’1/6 de page. Et bien sûr ils me demandent mes tarifs pour cela. Dans ces cas-là, restons calme et étudions la situation. On respire, surtout on respire. Première chose que j’ai faite : je suis allé voir sur le Net si je trouvais des renseignements sur eux. Aucun en effet ne me donne le nom de sa société ou le thème de sa publicité. Ce n’est pas le moment de se retrouver avec de la pub porno sur mon site, cela ferait quelque peu désordre. Ce qui m’intrigue, c’est que la personne qui m’écrit à chaque fois utilise un e-mail qui n’est pas à son nom ni au nom d’une société. Vraiment une vérification s’impose. Pour ce qui est des noms des e-mails, il s’agit de deux personnes que l’on trouve sur le site Rootsweb.com, apparenté d’après ce que j’ai compris avec Ancestry. Bon, qu’ils écrivent à un généalogiste pour faire de la publicité sur un site personnel de généalogie, je trouve cela plutôt normal. Nous sommes dans le même monde, apparemment. Pour ce qui est des personnes qui m’écrivent, je trouve pour le premier un investisseur businessman US ou un chanteur qui a signé chez une grande maison de disques, pour le deuxième il s’agirait, toujours aux USA, d’un portraitiste animalier. S’agit-il vraiment d’eux ou d’homonymes ? Pour le moment, je n’en sais rien. Cela vaut la peine de leur poser la question. C’est peut-être naïf de ma part, mais restons prudent. Prudence est mère de sûreté, c’est bien connu. J’ai fait un petit calcul, en m’inspirant des tarifs utilisés par les revues de généalogie. Cela rentabiliserait le site sans aucune difficulté si la publicité apparaît dans toutes les pages pour les deux. Nous pourrions nous payer, Christophe et moi, sans craindre quoi que ce soit. Mais restons prudent. Si cela se trouve, il s’agit simplement d’une arnaque. Dans tous les cas, cela a flatté mon ego. Il faut bien le reconnaître. Je vais laisser passer la nuit, prendre conseil de part et d’autre avant de répondre. Et puis, il faut que nous en discutions, Christophe et moi, à tête reposée. Restons prudent.