Une petite histoire comme cela, pour changer un petit peu. J’avais commandé un drapeau occitan pour un ami, drapeau que je comptais lui offrir pour Noël. J’avais choisi pour cela un prestataire qui affirmait dans sa publicité écrite que si je le comandais avant le 20 décembre, je l’avais pour Noël. Banco, je commande dans les temps impartis ! Noêl arrive, rien ! Le premier de l’an arrive, rien ! Petit appel téléphonique : j’aurais soi-disant omis de donner mon adresse (qu’ils demandaient à deux reprises quand même). Pas grave, on redonne l’adresse. Vérification faite sur ma banque : le montant a été encaissé le jour même de la commande (paiement sur Internet). Mais toujours rien. Je suis comme soeur Anne, je ne vois rien venir. Premier message e-mail. Normalement, ils ont tout et cela commence à me chauffer. Ils seraient en rupture de stock et le drapeau occitan, cadeau de Noël, n’arriverait qu’après le 18 janvier. Je demande le remboursement des frais de Colissimo suivi, frais qui étaient obligatoires dans le paiement. Un geste commercial de leur part me semble être une évidence, vu les délais. Réponse : euh, ils savent pas, enfin si peut-être, mais enfin non, quoique c’est pas eux qui gèrent, mais ils vont voir si… Bref, le poisson a été coulé. Deuxième message e-mail : Toujours très calmement, je redemande le remboursement de l’expédition et je précise que vu les délais, vu aussi leur publicité écrite parue dans les journaux pendant plusieurs semaines, nous sommes donc dans le cadre de la publicité mensongère et qu’un petit courier à la Répression des Fraudes est prêt à partir. Répression des Fraudes, mot magique. C’est fou comme tout d’un coup tout s’est accéléré : les délais de livraison (une semaine avant la date qu’ils m’avaient annoncé, le drapeau était chez moi), les appels et e-mails (trois) me confirmant le remboursement dans les plus brefs délais des frais de Colissimo suivi, le courrier confirmant une fois de plus le tout. Comme quoi, parfois…