Je viens de recevoir le dernier numéro de la Revue Française de Généalogie. L’article de Jean-Louis Beaucarnot, notamment son exemple, m’a complètement sauté aux yeux. Voici pourquoi. Dans son article, il fait la comparaison entre les mairies et les Archives Départementales. Laquelle de ces deux administrations est la mieux placée pour faire des recherches ? Personnellement, je suis beaucoup plus AD. Je trouve cela plus simple. Surtout si on se déplace en train. Il a pris un exemple pour essayer de démontrer sa comparaison. Heureusement qu’il a écrit que toute ressemblance avec des histoires ou des faits réels ne serait que pure coïncidence fortuite. Son exemple ? Une personne qui habite Albi et qui fait des recherches sur sa famille dans la Somme. Pourquoi ces deux départements ? sans doute parce qu’ils se suivent dans la liste des départements. Sauf que … Sauf que … Sauf que… j’habite Albi. Sauf que… mon arrière-grand-père est décédé à Bussu, petit village qui se trouve dans la Somme. Au départ, il a été signalé comme « disparu » dès le 1er septembre 1914 et son décès n’a été déclaré que 6 ans après sa disparition. Et que j’aurais à faire des recherches sur ce qui s’est passé à Bussu en septembre ou en août 1914 et que je n’ai pas encore eu la volonté ou le temps de les faire. Cette disparition a eu des conséquences, psycho-généalogiques d’une certaine manière, sur les trois générations suivantes. Voilà, cela m’a fait tilt. il y a des coïncidences parfois, on se demande s’il s’agit vraiment de coïncidences ou pas. Qu’en penserait la généalogiste médium qui sévit dans notre profession ?