Je viens de lire un article un article très intéressant dans Libération sur le marché du disque, notamment une interview de Chris Anderson, économiste. Je l’ai trouvé très intéressant et, curieusement, j’ai fait le lien avec ce qui se passe actuellement dans le monde de la généalogie (à un moindre degré bien sûr). Selon Chris anderson, dans les industries culturelles, la migration vers le numérique signifie qu’il y a désormais la place pour un choix infini et donc une demande illimitée. Sur le Net, il n’y a plus une seule cible mais des milliers de micro-communautés. On va vers une fragemetation des audiences et la règle des 80/20 sera de moins en moins pertinente pour fonder une activité. Actuellement existe la colossale puissance du bouche à oreille en ligne. il y a en outre des voies de ditribution alternatives sur le Net et de nouvelles sources de financement. Selon lui, toujours en parlant de l’industrie musicale, si elle veut survivre, elle doit s’adapter et proposer de vrais services, arrêter de se positionner comme une vendeur d’enregistrements. Cela signifie qu’il va falloir faire de l’argent dans tout ce qui n’est pas repliable, pas numérique : le merchandising, les contrats de licence de droits et le live. Je trouve que ses réflexions sur l’industrie musicale peuvent s’appliquer à la généalogie. Les généalogistes professionnels sont désormais fortement concurrencés par les la mise en ligne des états civils et par les dépouillements des bénévoles. Certes, me direz-vous, les minutes notariales ne seront jamais numérisées car trop importantes en volume. A nous professionnels de la généalogie de créer des niches dans lesquelles nous apporterons vraiment notre plus-value, là où personne ne pourra nous suivre ou difficilement. Je crois qu’il faut vraiment repenser notre façon d’agir en généalogie. Nous avons un modèle économique à inventer. C’est plutôt sympa comme idée, non ?