Bon, ma seule certitude c’est que je n’en ai pas. C’est pas fait pour me faire avancer tout cela. Allez zou Galinette ! A toi le rat de bibliothèque ! Pas d’autres solutions pour essayer de comprendre ! La plus ancienne représentation de l’ours bernois qui soit encore existante et datable se trouve sur le chapiteau d’une colonne de l’Hôtel de Ville de Berne : 1412-1413. Mais elle est sans les émaux ! Y en aurait-il une avec les émaux ? Oui ! Sur un magnifique pavois du XIVe siècle, indatable ! Bon eh bien, y a plus qu’à se tourner vers d’autres sources… Les sceaux peut-être ? Gagné, à partir de 1224, mais toujours sans les émaux ! Les pièces de monnaie ? Même résultat ! Une chanson de gestes peut-être ? Ce sera la Chanson de Gugler, créée peu après 1375. Elle nous dit ceci : L’écu de Berne est si réussi Avec dessus ses traits colorés : Le premier est rouge, le médian jaune. Au milieu, impavide, se tient Un ours tout noir et bien dessiné : De griffes rouges il est armé, Sa robe est plus noire que charbon, Il aura pour seul butin la gloire. Ce blason est donc bien connu. Mais l’est-il hors de Suisse ? Direction les drapeaux bernois ! Ben, oui, il faut faire feu de tout bois ! Le drapeau à l’ours n’est connu qu’au travers de miniatures et de vitraux. Cela ne veut pas dire qu’on s’en est servi. Le pennon bernois peut être ? Il a servi, avec certitude, de bannière de ralliement dès le XIVe siècle et il est connu aussi par les insignes. Que nous disent aussi les livres consultés ? Qu’il n’existe aucune législation protégeant l’héraldique à Berne. Donc… Les armoiries pouvaient être récupérées sans aucune crainte par des familles étrangères à la Suisse. Je vais peut-être arriver à comprendre.